Etiquetage nutritionnel des denrées alimentaires: un avant-projet d'arrêté interministériel en examen

Publié le 06 août 2016 par Ouadayazid1

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ALGER - Un avant-projet d'arrêté interministériel fixant les modalités applicables en matière d'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires est en cours d'examen par le ministère du Commerce, a-t-on appris jeudi auprès de ce département.

Le nouveau dispositif vise à "combler le vide juridique constaté en matière d'étiquetage nutritionnel (...) afin de répondre efficacement" aux objectifs assignés à ce texte, a indiqué le ministère du Commerce dans un communiqué transmis à l'issue d'une réunion regroupant le ministre en charge du secteur, Bakhti Belaïb, et les différents acteurs concernés par la stratégie de réduction du sucre, du sel et des matières grasses dans les aliments.

En effet, le principal objectif de ce projet de loi est de "fournir au consommateur des renseignements (sur un aliment) fiables et précis afin qu'il puisse faire son choix de manière éclairée", a précisé le communiqué.

Il a s'agit également "d'encourager le respect des bons principes nutritionnels dans la constitution d'aliments bénéfiques à la santé publique, de faire en sorte que l'étiquetage nutritionnel ne décrive pas un produit ou ne présente pas des renseignements de façon inexacte, trompeuse ou mensongère, et de veiller à ce que toute allégation nutritionnelle s'appuie sur une déclaration de la teneur en éléments nutritifs", a-t-on ajouté.

La même source a, en outre, expliqué que l'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires "comprend toutes les informations apposées sur l'emballage d'un produit et relatives à son contenu en énergie et en nutriments".

"C'est un outil permettant d'aider le consommateur dans ses choix alimentaires et favorisant les actions des politiques de santé publique en matière de nutrition et de lutte contre les maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète..)", a souligné le ministère.

Par ailleurs, M. Belaïb a exigé à ce que ces nouvelles dispositions "soient soumises à l'avis préalable des associations de protection des consommateurs", et ce, "pour asseoir une approche consensuelle".

APS