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[CLASSEMENT] - 23 - The Good Wife (Saison 7)

Publié le 05 août 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

C’est fini ! Au bout de 7 années, The Good Wife a tirée sa révérence. La « bonne femme » - en traduisant littéralement - a finalement raccroché ce qui dans un sens n’est pas plus mal. Après avoir connu ses années de gloire, la série s’est éteint avec un sentiment d’aigreur. C’est dommage car cette saison 7 avait de bonnes idées, ne serait-ce que l’envie de renouer avec les débuts (les cas de la semaine un peu plus originaux que la moyenne des séries du genre) mais sincèrement, au delà de tout cela, la saison a eu énormément de mal à se trouver. La série n’a eu de cesse de chercher une porte de sortie intéressante pour son héroïne. Fort heureusement le talent de chacun est mis à contribution et les relations s’effilochent afin de nous rappeler pourquoi The Good Wife est aussi une série que l’on aime détester. La série parvient tout de même à boucler la boucle autour de Peter et de son histoire de votes truqués, il parvient également à boucler la boucle avec Alicia. Cette dernière était une femme perdue dans le premier épisode de la série, elle est une femme accomplie. Certes, elle ne s’est pas fait que des amis (et c’est bien là le propos final) mais dans le fond elle a su se forger une vraie identité et un caractère. Au delà de l’image finale qui reste ultra symbolique (et fait référence au pilote de la série), The Good Wife s’apprécie tout de même cette année aussi par sa volonté féministe.

En effet, la série se raccroche à l’idée de former un cabinet d’avocates. C’est l’idée de Diane, ce qui va permet d’utiliser le talent de Christine Baranski à bon escient alors que l’an dernier elle avait été plus ou moins laissé sous le tapis, comme une mal propre. Les relations sont parfois plus affinées cette année qu’elles ne l’ont été auparavant et les cas de la semaine parfois plein de belles trouvailles. C’est l’énergie créatrice d’une série qui a bien vécu qui se fait ressentir et nous permet de ne pas oublier ce qu’elle a toujours été. Sur fond de nostalgie, cette saison 7 fonctionne donc assez bien, s’essayant à tout ce qu’elle a sous les yeux. Ce n’est pas toujours la plus belle des réussites mais certains personnages et certaines personnalités en sortent grandies. Comme Eli Gold qui aura eu cette année enfin droit à tout un tas de scènes où son personnage a pu briller, notamment car la présence de Margo Martindale en face de lui fût enchanteur. C’était sacrément loin d’être brillant narrativement parlant mais l’idée de les mettre face à face était bonne et cela fait son petit effet. Malgré toutes les déceptions que j’ai eu cette année avec The Good Wife, elle reste un incontournable que je ne pouvais pas ne pas classer et surtout, que je ne pouvais pas trop sanctionner. J’aime encore cette série et j’ai hâte de voir ce que son spin off sur Diane a à nous offrir.


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