Et je ne parle même pas des nouvelles traumatisantes, de Trump et de tout le reste. Dernièrement, malgré mon éloignement volontaire des nouvelles, je suis tombée sur celle-ci: Une juge ordonne du repos pour un garçon de 7 ans. Pris dans un conflit de garde partagée, le petit bonhomme qui vient de terminer sa première et a eu une moyenne de 70%. Devant cette note catastrophique (lire l'ironie, ici, dois-je le préciser!), le père voudrait qu'il participe au camp de lecture et d'écriture de son école (avouez comme ça a l'air palpitant comme camp!!). La mère, elle, voulait profiter de deux semaines au chalet et a acheté un cahier de révision pour éponger sa culpabilité.
Par chance, cette cause a été entendue devant une juge pleine de gros bon sens! Elle a ordonné du repos pour le petit! Fiou!!
Faut-il se rendre jusqu'à l'extrême limite (une décision de la Cour) pour que nos enfants se reposent? Et là, on ne parle même pas d'un enfant avec un réel problème. 70% en français en première année!! Misère! 70%! Et qui se souvient de sa note de français de 1ere année? Chaque fois que je vois des fausses paniques pour des notes au primaire, j'ai toujours peur qu'en voulant «bien» faire, on se tire dans le pied. Les chances de faire remonter sa moyenne de quelques pourcentages n'étaient rien comparé au risque (pire!) d'écoeurer cet enfant, de le faire détester l'école et de l'éloigner à jamais du bonheur d'apprendre...
Merci à cette juge d'avoir laissé ce petit bonhomme courir dehors, à attraper deux sauterelles, observer un crapaud, regarder des films, fait des constructions de Lego et flâner doucement.
Et j'ose espérer que la mère s'est servi du cahier de révision pour partir le feu de camp le premier soir au chalet! Parce qu'il y a de plus belles histoires à se raconter blotti devant des flammes qui dansent...