Un polar, même suisse, peut être très instructif …..

Par Citoyenhmida

Lire un bon polar durant les vacances est un plaisir infini, surtout s'il est bien écrit, si l'intrique est bien nemée, si les personnages sont bien étudiés, si les situations sont crédibles tout en étant compliquées!

Mais en plus de tout cela, le polar vous apprend certaines choses sur certains sujets qui ne sont pas sensés être abordés dans ce genre de littérature - de seconde zone, selon certains esprits - le plaisir est démultiplié

Récemment, j'ai parlé ici même d'un roman de cet acabit : LES SIRENES NOIRES

Aujourd'hui, je vous présente le roman d'un très jeune auteur suisse, né en 1988 que je ne connais pas, Sébastien MEIER : il s'agit d'un polar, d'un thriller passionant mais qui baigne dans l'ambiance feutrée d'une Suisse qui contrôle le négoce international du pétrole, du cuivre, de l'or, du blé, du riz. Le tout se dans une discrétion entretenue et surtout sur un fond de prostitution de luxe, de drogue, de corruption!

" LE NOM DU PÈRE", publié en 2016, chez les éditions ZOE (Genève) nous fait entrer dans ce monde occulte d'une Suisse protestante, puritaine mais tellement hypocrite.

Voua faire un résumé de ce roman serait sans intérêt car cela diluerait votre attention lors d'une éventuelle lecture : mais je peux vous assurer que le héros, ancien flic aux goûts sexuels particuliers, condamné à de la prison pour violences sur son épouse, fils d'un grand avocat de Lausanne, ami d'une procureure ambitieuse et utopiste en quête de vérité, vous entrainera dans un monde dont vous ne soupçonnez même pas l'existence dans une Suisse réputée si propre.

En tous cas, c'est une excellente lecture de vacances que je regrette pas!