Mighty No. 9 représentait l'espoir de retrouver une ambiance similaire à Megaman. Les 900,000$ nécessaires sont arrivés en 2 jours. Le Kickstarter d'un mois aura craché 4,000,000$ des poches des fans. Un investissement payant ?
Les règles changent. Les robots pètent les plombs ? Détruisons leur... Ah, en fait non. L'interdiction de toucher l'ennemi, en vigueur depuis Megaman NES (1987), perd ici toute logique. Beck doit affaiblir ses ennemis et foncer dessus pour les décontaminer d'un virus et les sauver, sachant qu'un dash raté provoquera une perte de PV, ou la mort. Cette mécanique particulière (parmi d'autres points) rend le jeu contre-intuitif et ses contradictions fatiguent.
Tout ça pour ça ? Rien n'est épique. Vaincus, vos ennemis disparaissent, sans même gratifier le joueur d'un son ou d'une animation explosive. Les déplacements lourds rendent le titre peu maniable. Le level-design, rempli de défauts, propose des parcours extrêmement aisés couplé à des éléments agencés avec les pieds, provoquant la mort instantanée de Beck. En résumé, le design tout court fait clairement mal aux yeux ! Les personnages sont laids, les fenêtres de dialogue vous aveuglent et éviter des turbines mortelles recouvertes d'un disque mauve opaque clignotant relève de la torture.
Mighty No. 9, aux 4,000,000$, 70,000 contributeurs, pour 4 heures de crédits de fin, ne constitue qu'un gros gâchis...
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