Marie Uguay – Finitude de chaque île qui dérive… (1979)

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

Finitude de chaque île qui dérive
au large occupé de l’avenir
dans les tristes inclinaisons du soir
quand les vents s’acharnent à toutes les portes

L’île saigne de trop d’exodes accumulés
de trop de jours répétés dans l’aveu des lassitudes

Lente retraite des paysages où la mémoire
est la seule attache aux rives décousues du temps

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Marie Uguay (Montréal, Québec 1955-1981)L’outre-vie (1979)