au large occupé de l’avenir
dans les tristes inclinaisons du soir
quand les vents s’acharnent à toutes les portes
L’île saigne de trop d’exodes accumulés
de trop de jours répétés dans l’aveu des lassitudes
Lente retraite des paysages où la mémoire
est la seule attache aux rives décousues du temps
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Marie Uguay (Montréal, Québec 1955-1981) – L’outre-vie (1979)