Oui, j'ai voulu un titre en latin pour vous prouver que j'ai énormément de culturation et me la péter grave...
Pour les inculturés de service, cette phrase prononcée - selon la légenge - par Jules César alors qu'il se faisait larder de coups de couteaux comme un rosbeef à point sur les marches du capitole, s'adressait sur le ton de l'effroi à son fils adoptif, Brutus, qui participait au dit découpage, et signifie "toi aussi, mon fils ?"
Cette citation pourrait également s'appliquer à Jean Sarkozy, prince héritier à brushing L'Oréal, dont le seul titre de gloire est d'être le fils à son père, qui vient symboliquement d'assassiner hier Hervé Marseille, candidat à la présidence du groupe UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, en lui piquant sa place.
Même le patron du département, Patrick Devedjian, dont la préférence allait pourtant à Hervé Marseille, maire (Nouveau Centre) de Meudon, a dû s'incliner. S'il s'est réjoui que « l'unité soit préservée », il a eu du mal à masquer sa crispation lors d'une conférence de presse expédiée en début d'après-midi.
Hauts-de-Seine, ton univers impitoya-a-ble ! Après la bataille de Neuilly, Jean Sarkozy continue de semer la zizanie partout où il passe avec la bénédiction de papa, trop heureux de pouvoir caser son clampin de rejeton qui ne sait par ailleurs rien faire de ses dix doigts - à part peloter l'héritière Darty, qu'il compte épouser prochainement.
Le grand feuilleton des Hauts-de-Seine continue donc dans le sang et les larmes. Dans le prochain épisode : ki-ki sera le nouveau patron du département le plus riche de France, donc pompe à fric de première catégorie ? Devedjian va-t-il devoir céder sa place et partir en exil ? Sarkozy va-t-il présenter son autre fils pour finir de mettre la main sur le magot ?
Plaisanterie mise à part, je trouve ça proprement scandaleux. Et personne ne dit rien, tout le monde trouve normal que le nain case toute sa famille !
Ceci dit, les hommes politiques l'ont toujours fait. Par exemple, la fifille à Chirac qui n'a jamais mis un pied devant l'autre toute seule et que son père case encore, alors qu'elle a plus de quarante ans, à un poste clé chez l'industriel François Pinault, un de ses meilleurs potes.
Sur ce je vous laisse, je vais aller gueuler chez le maire pour qu'il trouve un job d'été à mon fils. Comment ça c'est pareil ! Pas du tout, ça n'a rien à voir...