Met mais mes, mais non !
Mais non, voyons…
Cet article n’a aucun rapport avec les chaussures, mis à part le verbe mettre (… ses chaussures !).
Je mets, tu mets, il met, à l’indicatif présent, sans oublier l’impératif mets !
Ce qui nous donne, déjà, deux orthographes différentes pour le son « mai’.
Oh, quel met de roi !
Il est bien connu qu’à la table du roi ne sont présentés que des mets raffinés, mais, (oui, encore un mais !) il n’y a plus de roi.
Ou, plus exactement, le roi c’est vous, c’est moi, c’est chacun…
Alors, un canard aux figues sur nos tables, pourquoi pas ?(Bien entendu, mon exemple fonctionne aussi avec un foie gras à la compote d’oignons, un brochet à l’oseille et au beurre blanc ou un saumon en croûte !)
En mai ?
Et, je ne voudrais pas faire peur à ce pauvre canard, mais en mai, il est dodu à souhait. On va le bichonner encore un peu (mais non, qui a dit qu’on allait l’engraisser ?) jusqu’au mois d’août, c’est-à-dire, mine de rien, jusqu’à ce que les figues soient mûres…
C’est très bon, mais ce n’est pas facile !
Là, le « mais » marque clairement une opposition entre les deux morceaux de la phrase : c’est très bon, c’est sûr, on va se régaler… mais… il va falloir attraper le canard, le tuer, le plumer, bref, je passe les détails, et puis il va falloir monter dans le figuier pour y cueillir les figues les plus mûres, ce qui nous met (encore. !) Bien en valeur le fait que le « mais » marque l’opposition entre deux parties de la phrase.
Elle est très jolie, mais pas très intelligente…
Il est très intelligent, mais pas très sportif
etc., etc.