Chez les patients atteints de diabète, une simple coupure ou égratignure peut entraîner des complications graves. Ainsi, en France, 3 millions de personnes sont diabétiques, plus de 20.000 sont hospitalisées chaque année pour une plaie du pied, et près de 8.000 sont amputées d’un membre inférieur. Pouvoir identifier des agents thérapeutiques pouvant accélérer ou faciliter la cicatrisation des plaies diabétiques est donc, en regard de l’épidémie mondiale de diabète, une priorité de Santé publique. Parce que la peau du patient diabétique ne cicatrise pas rapidement, les bactéries peuvent se coloniser dans le tissu lésé, conduisant à des ulcères chroniques. Ainsi, la plus fréquente des plaies diabétiques, l’ulcère du pied diabétique est l’une des causes les plus fréquentes d’amputation.
· Si, sur l’ensemble des participants, le taux de cicatrisation complète ou fermeture de la plaie est de 28,1%, il dépasse 40% dans le groupe » bio-implant « , vs 17% pour le groupe témoin.
· Chez 78% des patients du groupe bio-implant, le tissu de granulation est augmenté à 3 semaines,
· Si les taux d’amputation et d’hospitalisation sont moins élevés dans le groupe bio-implant vs témoin, la différence n’apparaît pas statistiquement significative.
Globalement le pansement à base de membrane amniotique apparaît supérieur au » pansement humide « , car il favorise la cicatrisation complète. Les chercheurs argumentent également sur sa facilité d’utilisation, l’absence d’effets indésirables, et finalement sur ses atouts dans le traitement de l’ulcère du pied diabétique.
Si d’autres recherches sont encore nécessaires, ce type de dispositif apparaît comme un exemple déjà abouti de réalisation prometteuse en ingénierie tissulaire.
Source: Wounds July 2016 Comparison of a Bioimplant Dressing With a Wet Dressing for the Treatment of Diabetic Foot Ulcers: A Randomized, Controlled Clinical Trial (Visuels Derma science)
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