Black Iris

Publié le 01 août 2016 par Lael69
Leah Raeder
Editions Prisma
Traduit de l'anglais par Camille S
Janvier 2016
458 pages
17,95 euros
Quatrième de couverture : Laney Keating n'oublie rien. Et ne pardonne jamais. Seuls les êtres faibles pardonnent. Pour assouvir son désir de vengeance et faire payer ceux qui l'ont humiliée, elle est prête à repousser toutes les limites entre sexe, alcool et drogue. Quitte à manipuler, à souffrir, à haïr. Quitte à écorcher son coeur dans une virée machiavélique et sanglante. 
Alors je vais vous le dire franchement, je n'ai pas aimé et je ne suis pas du tout convaincue par Black Iris, qui s'inscrit dans la mouvance des romans new adult. Certes Leah Raeder écrit bien, écrit brut de pomme et son écriture est par certains côtés poétique, tourmentée et mélancolique. L'histoire est d'un glauque et dès le début, on est, tout comme Laney Keating pris dans un engrenage malsain qu'est l'envie, le désir de vengeance, la volonté et la détermination poussées par la haine. Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins et Laney, adolescente marginalisée, a un style de vie décadent et sombre : sexe, drogue, alcool, violence. La débauche à l'état pur. Elle n'est habitée que par la haine et la colère, le ressentiment et l'envie de tuer son ennemi. Au début, les chapitres alternent passé et action présente, l'auteur brouille les pistes des pensées, si bien qu'elles se confondent... mais passé cette apparente confusion, certains éléments de l'intrigue sont mis en place. Mais voilà je n'ai pas aimé l'héroïne, je n'ai pas aimé la manière dont l'auteure traite de l'homosexualité féminine dans un contexte de débauche. Tout est si alambiqué, torturé, difficile. Je la trouve particulièrement instable et ce qu'elle pense de sa mère, bipolaire avec des troubles de la personnalité est horrible. J'étais loin de la vérité car se dessine progressivement les raisons pour lesquelles Laney veut se venger et ça fait froid dans le dos. Alors oui c'est sombre, mauvais, glauque, dérangeant et provocant mais malgré le fait que je n'aimais pas ce que je lisais, j'étais poussée par une addiction, celle de savoir comment tout ça se termine quand même. Puis parce qu'on est emporté par l'écriture intense et émotionnelle de l'auteure. Je dis bien par l'écriture et non par les personnages qui sont au choix, bourrés, drogués ou les deux à la fois. En conclusion, je ne relirais pas ce livre et je suis partagée quant à savoir si je lirais Free Fall qui me faisait auparavant très envie. Mais si c'est dans le même genre, je passe mon tour. Du reste, j'ai lu mieux, beaucoup mieux!