Qui va piano va sano.
Il paraît.
"On respire profondément. Inspire calmement. Expire lentement.Et on recommence."
Ce sont les conseils de mon ostéo(pathe). Il parait que je suis tellement sous tension de partout que toutes mes articulations en souffrent.
Je veux bien le croire, je suis un peu tendue avec toutes ces histoires de pma & Cie.
Mais bon, la séance d'ostéo m'a soulagée et ma hanche me fait nettement moins mal (c'est pas beau de vieillir !)
et je suis aussi soulagée de connaître enfin la date de l'opération (hystéroscopie opératoire et cœlioscopie). Oufff.
Elle aura lieu mi septembre. Et a priori, il est possible de vite se remettre de l'opération s'il n'y a pas de grosse intervention à pratiquer (c. à d. s'il n'y a pas trop de péritoine colonisé par l'endomètre et pas d'adhérence entre organes à éliminer).
♦ Par contre le chirurgien est obligé de mentionner les risques opératoires (comme la perforation des organes avoisinants), il se doit d'informer ses patientes car le risque zéro n'existe pas, mais j'avoue que je n'ai pas envie d'y penser et je préfère avoir confiance en l'équipe qui va opérer. Ils sont très certainement plus que qualifiés et assez rompus à cette pratique pour que se passe bien.
♦ Il ne me reste plus qu'un rdv préparatoire avec l'anesthésiste (dommage que cela ne se soit pas fait en même temps que le rdv avec le chirurgien, on aurait gagné du temps et un déplacement à l'hôpital...). Bref il faut y retourner. (Et je suis assez certaine que la consultation va durer moins de temps que le trajet en voiture). Anesthésie générale (tant mieux, je n'aurais conscience de rien, c'est le "bon" côté de l'anesthésie générale). Là non plus je ne suis pas inquiète, aucune raison que ça se passe mal et je n'ai pas d'antécédents médicaux qui rendraient l'anesthésie particulièrement délicate à gérer.
♦ Le seul tout petit hic, c'est que l'opération nécessite une semaine d'arrêt maladie. Alors oui, j'ai beaucoup de chance d'être opérée et prise en charge aussi rapidement (à cause de mon grand âge, et ce n'est même pas une blague, mais les propos du chirurgien, c'est un peu une course contre la montre là). Mais (et oui, forcément il y a un "MAIS") j'aurais aimé être opérée pendant mes congés.
Ça m'ennuie d'être à peine rentrée de grandes vacances que je vais déjà être notée absente pour une semaine (une semaine si tout se passe bien et j'ai bien l'intention de me remettre le plus vite possible): sitôt rentrée, déjà "malade", ça craint - du boudin - [pardon].
(Déjà l'année passée, j'ai fixé un maximum de consultations en dehors de mes heures de boulot, mais ce n'est pas toujours évident vu que ça dépend à la fois du planning des médecins et des dates des cycles !!! #VéritableCasseTête !!!)
Je vais bien, tout va bien. Et maintenant il n'y a plus qu'à dormir tranquille et à profiter des vacances qui se profilent à l'horizon.
(Des "vraies" vacances, les pieds dans l'eau et le soleil au dessus de la tête).