Parmi les plats traditionnels de ma mère, il en est - comme en particulier la pâte à raviolis, fine comme du papier à cigarette, que mon père réussissait si bien - que j'ai perdus, ce que je regrette amèrement ... mais pas la tradition des beignets de fleur de courge.
Là, je me retrouve en symbiose avec ma famille provençale ... à la condition de trouver à acheter ces fleurs de courgette qui ne sont nullement de tradition dans ce sud-ouest que nous avons choisi depuis presque 30 ans.
Mais ce matin, au marché de Libos, il y avait une marchande de légumes qui en proposait : il en restait deux bouquets et je les ai râflés : 27 fleurs cueillies du matin même, bien propres, bien fraîches.
Une pâte à beignets avec farine, deux oeufs dont les blancs montés en neige furent incorporés à la dernière minute à la pâte qui avait eu deux heures de repos, bien montée avec un sachet de levure de boulanger ...
Nous nous sommes régalés à l'apéritif rituel du soir. Les plus petits ont eu droit à un beignet sans fleur avec le reste de pâte : on ne va pas perdre de si légers délices.
Bon, du point de vue diététique, avec la friture, c'est pas gagné !
Mais l'étonnement de mes petites-nièces à l'idée de manger une fleur ... un vrai régal !