Cinema : La couleur de la victoire, la critique

Biopic canadien/Allemand réalisé par Stephen Hopkins avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree, Shanice Banton, Carice Van Houten, Jeremy Irons, William Hurt, David Kross, Jonathan Higgins, Tony Curran, Amanda Crew, Barnaby Metschurat, Chantel Riley

Synopsis : Dans les années 30, Jesse Owens, jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux d’été de 1936 à Berlin. Cependant, alors qu’Owens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer à ces Jeux, organisés en Allemagne nazie. Le débat est vif entre le président du Comité Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la détermination de Jesse à se lancer dans la compétition est intacte…

Le scénario est co-écrit par Anna Waterhouse et Joe Shrapnel.  La Couleur de la victoire raconte le parcours d’un sportif mais il s’agit également d’un film social et politique. Le film est sorti le 27 juillet 2016. Il est distribué par La belle Company. Les infos et la BA sont ici 

Le film relate le parcours du sportif Jesse Owens dans les Années 30 et sa participation au JO de Berlin dans le contexte européen de 36. Jesse Owens, quadruple médaillé olympique, doit affronter aux Etats Unis et en Allemagne le racisme et la haine. Et Quelle haine … Force est de constater que les choses n’ont pas vraiment changé. Le film est très scolaire. La réalisation est classique.  Mais l’intéret est là. Le récit démarre lorsque Jesse rencontre l’ancien sportif et actuel coach Larry Snyder jusqu’a ses prestigieux records à Berlin. La pression des jeux, la pression de sa communauté, la pression à Berlin… On assiste aux discussions entre les américains et les allemands au sujet de leur participation aux JO. On y rencontre le sportif allemand Carl « Luz » Long proposant à l’athlète américain un tour de piste. On découvre  la réalisatrice Leni Riefenstahl dans ces jeux. Elle a servi d’intermédiaire entre Josef Goebbels et Avery Brundage. On suit le tournage de son film « Les Dieux du stade » .Ou encore son irrespect des ordres quand on lui interdit de filmer la dernière course de Jesse Owens.

Le casting est au top, Stephan James interprète Jesse. Et Jason Sudeikis son entraineur, que l’on retrouve pour une fois dans un rôle grave.

Classique mais intéressant. un bel hommage rendu à un grand sportif