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Helen Ellis : American Housewife

Par Stephanie Tranchant @plaisir_de_lire

American Housewife de Helen Ellis      3,75/5 (06-07-2016)

American Housewife (206 pages) est paru le 2 juin 2016 aux Editions De la Martinière (traduction : Sophie Brissaud)

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L’histoire (éditeur) :

12 irrésistibles histoires nous entraînant depuis les lambris brillants d'un appartement de l'Upper East Side jusqu'aux luttes sans pitié d'un jeu de télé-réalité, d'un club de lecture ultra sélect aux cabines d'essayage d'un expert en lingerie. Féroce, déjanté, sensible American Housewife brosse un tableau désopilant et cruel de la féminité.

Mon avis :

La femme à l’honneur. Ou bien plutôt, la femme dans tous ses états !!!

Dans American Housewife on retrouve la femme dans toute sa splendeur (méchanceté, névrose, excentricité, quête de l’image parfaite…) déclinée à travers 12 textes, histoires ou petits guides (Le langage codé d’une dame du sud, Soyez une vraie dame, Comment devenir une protectrice des arts, Conseils de chats) où l’homme n’a que peu de place (la nouvelle L’ajusteur lui accorde quand même un peu d’attention  en le présentant comme un homme exceptionnel, et quel homme…).

Après une première lecture (Ce que je vais de mes journée) déroutante, l’échange de mails de La guerre des lambris m’totalement achevée. J’ai trouvé la correspondance de ces deux voisines  férocement drôle. Et oui, je crois que ce qui correspond le mieux pour ce recueil est le mot féroce !  Helen Ellis n’y va pas avec le dos de la cuillère et entre vérités cruelles et  légères exagérations elle se moque  généreusement de ces femmes au foyer américaines.

Certaines nouvelles sont plus marquantes que d’autres (La guerre des lambris et Bonjour ! bienvenue au club des Lectrices m’ont beaucoup plu), mais dans l’ensemble c’est une bonne lecture décalée, absurde, cruelle, sombre, bizarre. Même si les textes sont très différents les uns des autres (forme, longueur, contenus…), c’est avec le même humour et coté décalé que l’auteure dépeint ces terribles (et peut être possédées ?!…) ménagères américaines.

Si vous ne le saviez pas, les apparences sont trompeuses et Helen Ellis prend un malin plaisir (et nous offre également beaucoup de plaisir) à dévoiler ces portraits névrotiques et franchement  délirants !


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