Au lancement de la plate-forme, la procédure opérationnelle de cession de facture de Finexkap restait relativement classique : outre l'envoi d'une copie du document, l'utilisateur devait remplir un formulaire dans son espace personnel afin de fournir les informations nécessaires à la prise en charge de sa demande. Cependant, très rapidement, quelques partenariats – notamment avec Sellsy (solution de gestion des ventes) et Sage (outils de comptabilité) – ont permis de simplifier les démarches, en instaurant une option de transmission automatique, sans ressaisie d'information.
Naturellement, ces logiciels ne sont pas universels et il est impossible pour Finexkap de développer des connecteurs pour tous les produits du marché. C'est la raison pour laquelle ses équipes ont déployé une API (interface de programmation applicative), qui procure à tout développeur la capacité d'intégrer simplement et en toute sécurité les fonctions d'affacturage (authentification, soumission de factures, consultation des offres, enregistrement de débiteur…) dans une application tierce quelconque.
Ainsi armés, les autres éditeurs de plates-formes de gestion seront, eux aussi, à même de proposer à leurs utilisateurs de céder leurs factures en un clic, sans devoir engager des négociations longues et des développements lourds. À moins que les adeptes de Finexkap férus de programmation (par exemple dans les nombreuses entreprises technologiques) ne s'emparent des API et ne procèdent eux-mêmes à l'intégration (voire créent leurs propres solutions) afin de simplifier leurs processus administratifs.
L'enjeu de cette approche peut paraître limité, il est en fait essentiel. Une grande partie de la valeur des entreprises de services (dont celles du secteur financier, naturellement) réside désormais dans la qualité de l'expérience client. Dans ces conditions, donner la possibilité à un trésorier de vendre une facture en un clic est une avancée extrêmement importante, car la réduction des frictions dans son quotidien aboutit non seulement à une meilleure satisfaction mais également à une utilisation plus fréquente.
En conclusion, il en est des entreprises comme du grand public : les produits bancaires ne sont jamais un but en soi, ils constituent uniquement un moyen. À ce titre, ils n'ont pas de raison fondamentale d'être commercialisés indépendamment de la finalité qu'ils servent. Dans ce sens, Finexkap, remet l'affacturage à sa place, c'est-à-dire au cœur de la gestion de trésorerie, où il devrait peut-être même un jour disparaître totalement (quand un robot saura déclencher seul les cessions, au moment nécessaire).