S’il y a une information qui sort toujours avant chaque édition des Jeux Olympiques et qui a tendance à faire sourire certains quand d’autres sont choqués, c’est bien le nombre de préservatifs distribués. En effet, depuis 1988 et les Jeux de Séoul, où 8500 préservatifs étaient à disposition des athlètes, la tradition veut que les sportifs puissent s’adonner au plaisir charnel sans risque. Ainsi, pour l’édition brésilienne, ce sont 450 000 « capotes » qui ont été prévues pour la consommation de ces athlètes dans la force de l’âge, soit 42 par tête de pipe. Pour la première fois, les dames n’auront pas été mis de côté et sur ce nombre, 100 000, sont des préservatifs féminins. A cela, il faut ajouter 175 000 paquets de lubrifiant. Pour se procurer le précieux sésame, il faudra soit se rendre à la clinique du village olympique ou bien presser le numéro adéquat à l’un des 41 distributeurs. La question que tout le monde se pose et qui est légitime est de savoir si les JO sont la fête du sport ou bien la fête du sexe. Si la performance sportive est la priorité, il ne faut pas oublier que de nombreux athlètes sont pour la première fois en présence de personne de leur âge qui ont souvent eu la même vie de privation en tout genre depuis tout jeune. Et puis les parents ne sont pas dans les parages pour contrôler les va-et-vient de leur progéniture! ©Photo à la une: Reuters/Ricardo Moraes
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