Pour ce faire, nous avons conçu un système extrêmement complexe, le tournoi simple élimination. Il y a un bracket pour chaque conférence et les équipes s’affrontent à l’intérieur de leur division par ordre alphabétique de nom.
Il faut noter que nous évaluons les uniformes «à domicile», c'est-à-dire les habits que chaque équipe préfère porter. Blanc pour les Skins, les Cowboys et les Dolphins et foncé pour les autres. Vous voulez voter pour le bourgogne des Skins? Tough shit. Vous voulez voter pour le bleu pourdre des Chargers, le plus bel habit de tous les temps? Impossible, ils sont trop épais pour en faire leur habit officiel alors ils ne méritent pas de gagner.
Les juges sont vos quatre Verges actuellement fonctionnelles: Pick, Mak, Fredster et Nick T. En cas d’égalité, nous avons deux juges-vedette: Pour l’AFC, nous avons Ludo âgé de trois ans. Il aime les Super Machines et le jeu robuste. Il est doté d’un fashion sense masculin mais raffiné. Pour la NFC, notre juge-vedette est Alexia, 4 ans. Elle aime les princesses, adore chanter et elle sait ce qui est beau. Ces deux bambins ont été informés de la tâche importante qui les attend et ils ne flancheront pas.
On commence la première ronde par l'AFC Est:
Bills vs Dolphins
Nick T: J’aime bien le casque des Bills et j’adorais leurs anciens habits mais ils brisent une de mes règles d’or: ils portent le look pyjama. Les pantalons foncés avec le chandail foncé, c’est ridiculement laid. Portez des pants blancs!!! Je n’ai rien contre l’habit des Dolphins, c’est un semi-classique avec des couleurs qui sont longtemps restées uniques. Mon vote va au Miami!
Mak: Mon camaïeux intérieur me dit que bleu, rouge avec un peu de blanc, c’est pas mal une combinaison de winner. Le bleu royal est frais et vivant, le rouge est vibrant. Mais le design années 80 du logo, l’Astro-turf et la pochitude généralisée de l’équipe font peu de poids devant ces considérations, surtout depuis que les Bills ont opté pour un prosaïque design à-la-Alouette. Le «vert-Miami» existe; le orange-Miami» aussi. Et toute personne moindrement éveillée chromatiquement sait bien que qu’en mélangeant du vert et du orange, ça donne un dauphin. Go Miami!
Pick: En cette époque où la métrosexualité se redéfinit, même au football, et que les turquoises et oranges semblent être socialement acceptés au nord du Village sans que ça nécessite qu’on se crème la face, je pencherais moi aussi vers les couleurs peu viriles du Miami. Les Bills ont eu la mauvaise idée de passer d’un habit classique super beau dans les années ‘70 à un habit potable dans les années ’80-‘90, pour aboutir aujourd’hui à un habit laid comme un pancréas rempli d’encre. Comme tant d’autres équipes, d’ailleurs. F*ck’em all. Miami.
Fredster: Je dois y aller avec mes comparses même s'il m'en coûte un peu de tasser du revers du buffle les Bills, une équipe que j'ai toujours aimée. Mais j'ai toujours aimé les Dolphins aussi mais pas pour les mêmes raisons. En fait j'aime les Dolphins puisque du plus loin que mes souvenirs footballesques peuvent me transporter, ce sont eux qui me viennent à l'esprit, beaucoup plus pour le logo que pour les couleurs de l'uniforme en soit même si l'aqua est joli quand on laisse s'exprimer l'anima. Mais je crois que c'est une question de lumière. Les Dolphins ont l'avantage de jouer à Miami ce qui fait en sorte que le soleil floridien fait apparaître leurs costumes plus attrayant que le morne smog buffalite. Parce que dans le fond, l'uniforme des Bills est pas pire pantoute comme le dit le proverbe. Mais c'est vrai que la vilaine mode des pyjama pants au football est presque aussi mauvaise que la mode "chandails de pratique" qui fait rage au baseball, ce qui désavantage les Bills. Sauf que le baseball on s'en crisse. Avantage Dolphins.
C'est donc un balayage 4-0 pour les Dolphins, ils affronteront donc le gagnant de notre prochain duel: Pats-Jets!
Voici les brackets pour que vous puissiez suivre à la maison...
Le tournoi continuera donc tout l'été jusqu'à ce qu'on couronne un champion.