Des rires et des larmes... face à la mort !
Dès le titre, le compte à rebours de cette femme qui n'a plus que neuf jours à vivre est lancé. Chaque chapitre nous rapproche inéluctablement de la mort, balayant progressivement tous les espoirs et faisant place à l'acceptation. À son chevet, ses parents, sa sœur, son frère, sa fille de douze ans et ses meilleurs amis gèrent leur douleur comme ils peuvent, mais malgré le déni, la colère et l'envie de croire au miracle, tous devront faire face à la réalité : Rabbit va mourir et il va falloir continuer sans elle !
Au fil des pages, le lecteur fait la connaissance de protagonistes auxquels il n'a aucun mal à s'attacher. Passant d'un personnage à l'autre, remuant les souvenirs et multipliant les anecdotes, l'auteur nous immerge petit à petit au sein de cette famille particulièrement sympathique, au point de nous donner l'impression d'en faire partie... ce qui rend les adieux évidemment encore plus pénibles. Si chaque journée qui passe apporte son lot d'émotion, l'optimisme et le rire sont également de la partie. Malgré un sujet aussi délicat que douloureux, cette histoire qui parle de la mort, de la maladie et de la religion, est heureusement également pleine d'humour et d'amour, ce qui nous aide à traverser cette terrible épreuve.
Bref, un roman qui se lit le cœur serré, avec un paquet de mouchoirs à portée de main, mais en compagnie de personnages attachants qui ne manqueront pas de vous faire rire, tout en vous insufflant cette petite dose d'optimisme que vous emporterez une fois la dernière page tournée... car la vie continue malgré tout !
" Le diagnostic est tombé aujourd'hui : cancer du sein. Je devrais être terrifiée mais, au contraire, je me sens étrangement exaltée. Bien sûr, ça ne me fait pas plaisir d'avoir un cancer, ni de savoir qu'on va m'ôter un sein, mais cela me rappelle la chance que j'ai. J'aime ma vie. J'aime ma famille, mes amis, mon travail et, plus que tout au monde, j'aime ma petite fille. La vie n'est facile pour personne mais je fais partie des privilégiés. Je vaincrai. "