BrainDead // Saison 1. Episode 5. Back to Work : A Behind-the-Scenes Look at Congress and How It Gets Things Done (and Often Doesn’t).
BrainDead est un flop, c’est indéniable. CBS lui donne une seconde chance en lui offrant une case légèrement différente et peut-être plus exposée mais cela ne fait pas pour autant de cette série ni un succès, ni une grande réussite. Pourtant, toute l’histoire de Laurel est efficace et s’avère être l’une des meilleures choses dans BrainDead. Pour une fois que l’aspect SF de la série s’avère plus intéressant que l’aspect satire politique. Le problème de l’histoire satirique c’est qu’elle ne mène nulle part. Certes il y a quelques répliques amusantes et quelques moments qui viennent nous rappeler que BrainDead est avant tout là pour être une critique du monde de la politique sous un angle humoristique. Sauf que le résultat n’est pas toujours à la hauteur des attentes que la série peut créer. Du coup, les passages autour de Laurel sont jouissifs. Le premier passage intéressant est celui qui ouvre l’épisode alors que son petit ami n’arrive pas à entendre ce qu’elle dit. Laurel comprend tout de suite ce qui se passe et elle a bien raison. Tony est infecté. Cependant, difficile de savoir si c’est réellement le problème ou bien s’il y a autre chose. On doute jusqu’à ce qu’il agresse Laurel pour que les fourmis viennent lui manger son cerveau à elle. Il y a un rythme qui s’installe dès le début de l’épisode qui et nous accroche finalement à ce que BrainDead raconte.
C’est la première fois depuis le premier épisode que j’aime bien cette partie de l’histoire de la série. Il y avait enfin une évolution et le cliffangher laisse imaginer que Laurel pourrait être infectée (même si je suis sûr que cela ne va pas être le cas, sinon ce serait perdre notre héroïne et l’intérêt du personnage). On a aussi appris qu’il était possible de récupérer ceux qui ont été infectés, c’est simplement d’aller chercher dans les souvenirs de ces personnages. Il n’y a pas de doutes que Luke et Gareth vont tous les deux devenir important dans toute cette aventure. Luke qui ne veut pas entendre le mot « bug » et Gareth qui ne l’a pas encore entendu, cela promet de belles choses en perspectives. Dans un sens, BrainDead n’est pas la série attendue depuis le départ et n’est pas nécessairement digne des King mais je comprends le délire. Ils ont voulu se faire plaisir dans une série qui n’a pas vraiment de limites, tant dans sa capacité à être une satire (elle peut donc dire ce qu’elle veut du monde politique américain sans vergogne) que dans sa capacité à être une comédie de SF (et bien que le délire soit référencé, l’ensemble prend enfin forme, comme si les King avaient enfin cerné ce que c’est que de faire une série de SF). Je suis curieux de voir le prochain épisode même si dans le fond BrainDead n’a pas grand chose à offrir sur le long terme.
Note : 5.5/10. En bref, la série s’est reprise en main d’un point de vue SF en laissant plus ou moins tomber le reste.