François Fillon va se confronter à la carte militaire après la carte judiciaire ou la carte sanitaire qui ont été des échecs significatifs.
La France vit mal son territoire. La raison est simple. Les Français ne changent pas de géographie. Par conséquent, bouger les repères traditionnels c'est bousculer toute leur vie, leur histoire, leur devenir.
La carte militaire est un transfert d'une autre ampleur que la carte sanitaire ou judiciaire.
En effet, c'est un enjeu pour le commerce, pour les constructions, pour l'ensemble de la chaîne scolaire. C'est donc le début d'un nouveau parcours du combattant.
Or les compensations signifient peu de choses. Car l'économie, seule capable de revitaliser des géographies, ne peut rivaliser avec ces implantations. Il suffit d'observer les géographies déjà impactées par des restructurations industrielles liées à l'Armée (par exemple le pays de Thiers) pour constater l'existence d'une nouvelle donne sans lien avec le passé.
C'est un bras de fer supplémentaire qui s'annonce. Le Gouvernement vient d'ajouter une strate de mécontents parmi les parlementaires...