J’ai été faussement induite en erreur par les personnes qui ont vu la bande annonce et/ou le 1er épisode pilote de Stranger Things. Très vite on a parlé d’une série inspiré des Goonies ou de Super 8. Tout ça parce qu’il y avait une bande d’enfant dans les années 80 et un truc louche genre un monstre pas gentil du tout.
Quelle erreur. Stranger Things, à mon sens, doit plus à Stephen King qu’à Steven Spielberg. La série nous plonge dans une ambiance lourde et angoissante, limite anxiogène (la musique du générique), rien à voir avec l’esprit familiale des Goonies ou alors j’ai raté un truc. Les réalisateurs, les frères Matt et Ross Duffer ont peut-être grandi avec les VHS de Spielberg, mais ils y ont apporté bien autre chose, une certaine maturité.
A Hawkins, en 1983 dans l’Indiana. Lorsque Will Byers disparaît de son domicile, ses amis se lancent dans une recherche semée d’embûches pour le retrouver. Dans leur quête de réponses, les garçons rencontrent une étrange jeune fille en fuite. Les garçons se lient d’amitié avec la demoiselle tatouée du chiffre « 11 » sur son poignet et au crâne rasé et découvrent petit à petit les détails sur son inquiétante situation. Elle est peut-être la clé de tous les mystères qui se cachent dans cette petite ville en apparence tranquille…
Le démarrage est un peu lent, j’ai eu quelques difficultés à m’attacher aux différents personnages, mais ensuite tout s’enchaîne parfaitement et l’attachement que l’on a pour tous les personnages (adultes, ados, enfants) apparaît évident.
Winona Ryder est parfaite dans le rôle cette mère qui ne croit pas à la mort de son fils quitte à passer pour une folle. Les autres acteurs -même les plus jeunes- ne sont pas en reste. C’est un très beau cast.
Le chiffre 11 sur la fillette, m’a fait plus penser aux expériences sur Tetsuo et Akira qu’aux camps de concentration, seul les Duffer connaissent la réponse.
Tout dans la toute fin du dernier épisode nous fait penser qu’une saison deux est possible et je dis un oui ! Vivement.