Orage, ô désespoir,
ô averses ennemies,
n'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie,
moi qui n'avait encore jamais vu ça de ma vie !
C'était il y a pas si longtemps de cela, au mois de juin, quand il semblait que devait se jouer un remake du déluge de la Bible. La terre, la route, les fossés, tout était alors noyé sous une surface d'eau étale.
Aujourd'hui il fait meilleur, mais l'événement restera marqué dans les mémoires et sur les territoires.
Dans la foulée, le conseil régional décidait de baptiser notre nouvelle région les Eaux de France.
Et pourtant, que de précieux liquide déversé inutilement, d'eau gaspillée alors que par exemple le Centre Ouest de la France s'est déclaré en alerte manque d'eau.
Dans nos Hauts de France, ce serait d'ailleurs l'occasion de prendre de la hauteur et de réfléchir ŕ ce phénomčne. Nous sommes un des châteaux d'eau de la France, alors que d'autres régions manquent cruellement ŕ certains moments.
Peut-ętre faut-il se demander si, ŕ l'instar des gazoducs, oléoducs ou męme autoroutes numériques, il ne serait pas bon de stocker cette eau et de l'évacuer ensuite par des aqueducs aux régions en nécessité ?
Voilŕ, c'est ma petite pierre ŕ l'édifice de l'aménagement du territoire en fonction de nos contraintes climatiques.