Le sommet du sida vient de s'achever, ce vendredi, à Durban, en Afrique du Sud. Une rencontre mondiale dont la raison d'être est plus que jamais nécessaire. Car, malgré un énorme progrès fait au niveau des médicaments antirétroviraux, cette pandémie continue de faire tant de ravages à travers le monde. L'année dernière, elle a tué 1,2 million de personnes contre plus de 2 millions en 2004.
Et 2,7 millions de personnes attrapent annuellement le sida.
Parmi les régions les plus touchées, vous avez l'Indonésie, les Philippines, l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient, l'Europe de l'Est. Il faut y ajouter quelques pays d'Europe tels que l'Espagne et la Grèce. Mais ce sont la Russie et l'Ukraine, où l'on note le plus grand nombre d'infections en 2015.
Ce que déplorent aujourd'hui les experts et militants de cette cause, c'est la baisse des financements. Ils sont passés en dessous du niveau de 2014, et les moyens consacrés dans de nombreux de pays en développement sont de plus en plus dérisoires. Or, pour mettre fin au sida d'ici 2030, il faudra une somme équivalente à 33 milliards d'euros.
Guillaume Camara