Dans ce petit tutoriel nous allons voir les différents types de plans utilisés en photographie. Cette notion d'échelle de plan étant héritée de la peinture, elle est aussi utilisée dans le milieu du cinéma, de la télévision et de la bande dessinée, la connaître et donc indispensable si vous voulez faire carrière dans l'une de ces disciplines. Ce classement inclut donc sans discrimination l'ensemble des plans connut et utilisés dans le domaine de l'audiovisuel.
La première chose à souligné est qu'en photographie, ont va parler de cadrage
, là ou au cinéma et à la télévision, on va parler de plan
. Le premier est fixe, alors que le second et une séquence plus ou moins longue. Cependant, outre ce détail technique, l'échelle de plan est la même dans son ensemble, avec quelques spécificités propre à chaque discipline.
Ont peut classé les plans en deux catégories distinctes: Les plans axés sur un sujet (personne, animaux ou objet), et les plans axés sur un décor avec ou non la présence d'un ou plusieurs sujets dans le cadre.
Les plans axés sur un sujet
1/ Le très gros plan (TGP) ou Close up
C'est un plan très rapproché, voir macro dans certain cas, généralement utilisé pour mettre l'accent sur un détails, que ce soit d'ordre anatomique (regard, lèvres, main...) ou pour un objet (compteur, horloge, serrure...), il sert à stresser un évènement particulier ou un détails important. Le close up est très utilisé en publicité mais aussi dans les films d'action.
2/ Le gros plan (GP)
C'est un plan plus ou moins serré ou l'arrière-plan est généralement irrelevant et floues dans pas mal de cas pour accentuer le premier plan. Le gros plan est l'apanage du portait mais s'applique aussi dans bon nombre de prise de vue d'objet et d'animaux.
3/ Le plan mi-épaule (Cadrage Harcourt)
Le cadrage Harcourt, lui aussi utilisé en portraiture, ce cadre à mi-hauteur de l'épaule. Se cadrage à été popularisé dans les années 30 par le célèbre Studio Harcourt situé à Paris.
4/ Le plan rapproché (PR) ou plan rapproché poitrine (PRP) ou plan poitrine (journalisme)
Encore un cadrage très utilisé en portraiture, surtout pour les portraits de femme car il met en valeur la poitrine de ses dernières. Vous l'aurez compris, le cadrage s'effectue donc, juste en dessous de la poitrine, voir un peu au dessus. Ce cadrage accentue un peu plus les traits du visage du sujet. C'est, par excellence, le cadrage utilisé en journalisme.
5/ Le plan mi-moyen (PMM) ou plan rapproché taille (PRT) ou plan taille (journalisme)
Ce cadrage coupe les sujets à la ceinture et montre principalement ce qu'ils disent ou font sans pour autant attirer exagérément l'attention sur un détail précis de l'action (ou inaction).
6/ Le plan américain (PA)
Ce cadrage coupe les sujets à mi-cuisses. Il rapproche encore davantage le spectateur des sujets. Le plan américain fût dénommé ainsi car c'est le plan typique des films américains des années 1930 et 1940. Ce type de cadrage permet aussi de montrer plusieurs personnes lors d'un dialogue ou tout autre situation.
7/ Le plan italien (PI)
Autre cadrage popularisé cette fois par les péplums italiens. Il coupe le sujet au niveau des genoux, voir mi-mollet. Moins utilisé cependant que le plan américain.
Les plans axés sur un décor
8/ Le plan moyen ou plan pied (PM ou PP)
Il cadre un ou plusieurs sujets en pied. Il concentre l'attention du spectateur sur le ou les personnages, éventuellement dans un espace qui les situe.
9/ Le plan de demi-ensemble (PDE)
Il ne couvre qu'une partie du décor ou de l'action. Il concentre l'attention sur un groupe bien particulier.
10/ Le plan d'ensemble (PE)
On prend la totalité du décor et des sujets qui s'y trouvent. Au cinéma, c'est le plan de l'exposition par excellence. Les plans d'ensemble sont souvent utilisés comme introduction ou comme conclusion d'un film, reportage... car ils permettent de situer le cadre de l'œuvre (de même que dans un texte, l'introduction va souvent du général vers le particulier, et la conclusion rouvre vers le général).
11/ Le plan général (PG)
Il situe l'action et montre tous les protagonistes dans leur contexte topologique. En cinéma ou vidéo, il doit durer assez longtemps pour que le spectateur puisse avoir assez de repères pour assimiler les informations que le réalisateur a voulu donner : comme indiquer une situation géographique dans laquelle l'action va évoluer par la suite, un groupe de personnes...
Composition