Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
Il reste plus d'un mois avant la prochaine conférence technologique annuelle de VMware, société spécialisée dans la virtualisation de systèmes informatiques, le VMworld qui sera cette année à Las Vegas (Nevada). Pourtant, les rumeurs n'ont pas tardé à circuler sur les futurs secteurs que le constructeur souhaite conquérir. Parmi eux, celui stratégique des supercalculateurs, ces machines dédiées à la puissance de calcul, communément utilisées par les universités pour la recherche scientifique, ainsi que les industries pharmaceutiques et manufacturières (principalement) au service de leur R&D marketing et commerciale. En outre, la demande de supercalculateurs va croissante dans les grandes sociétés financières, en particulier pour tout ce qui touche au trading à grande vitesse. Mais tous ces acteurs privilégiaient jusque là les plates-formes de cloud concurrentes au détriment de vCloud Air, rentrée tardivement sur le marché.
C'est pourquoi VMware a tout intérêt à se refocaliser sur les performances de sa propre plate-forme, déjà largement plébiscitée par les multinationales à travers le logiciel de virtualisation vSphere, donc ouverte à un large panel de clients potentiels. Josh Simons, cadre exécutif chez VMware, remarquait sur son blog professionnel en mars dernier les limitations logicielles de vSphere. Par exemple son incapacité à utiliser plus d'un GPU à la fois sur la très populaire carte Nvidia Tesla K80. En conséquence, la société devra opérer de nombreux ajustements sur ses logiciels de virtualisation si elle veut y entretenir un futur service de supercalculateur. Ces mises à jour et ce service devraient être proposés dans un premier temps aux clients utilisateurs de vCloud Air, avant une plus large commercialisation. Les détails de la planification ne sont pas encore connus, mais la prochaine conférence VMworld de Las Vegas, du 28 août au 1er septembre 2016, apportera certainement son lot de réponses à toutes les parties prenantes académiques et industrielles.