Le Premier ministre estonien, Taavi Roivas (à d.), à Oulan-Bator le 15 juillet 2016 I POOL/AFP/Archives DAMIR SAGOLJ
Les ambassadeurs des 28 Etats membres auprès de l'Union européenne se sont mis d'accord pour "que la présidence de l'Estonie soit avancée de six mois afin de prendre la place du Royaume-Uni". Les présidences suivantes suivront "dans l'ordre actuellement prévu". Le résultat de la réunion des ambassadeurs, hier à Bruxelles, doit encore être formalisé par écrit, ajoute le porte-parole. Le Royaume-Uni renonce à assurer la présidence tournante du Conseil de l'UE de juillet à septembre 2017, première conséquence concrète du vote sur le Brexit. La Première ministre Theresa May a expliqué que son pays serait "très occupé avec les négociations pour quitter l'UE".
La Belgique s'était dite disposée à remplacer les Britanniques, mais c'est la solution d'une présidence anticipée estonienne qui a eu la préférence des diplomates. "Tout le monde était en faveur de cette solution. L'Autriche a quelques réserves car sa présidence (ainsi avancée au deuxième semestre 2018, ndlr) tomberait pendant une période électorale, et elle pourrait inverser avec la Roumanie" qui la suit, a rapporté un diplomate européen. La Croatie, dernier Etat à accéder à l'UE et qui n'était pas encore inscrite dans le calendrier, assurera la présidence au premier semestre 2020, a précisé cette source. La présidence actuelle est tenue par la Slovaquie, qui va précéder Malte. C'est la Bulgarie qui succédera à l'Estonie. FG