Loi Travail : 7 Français sur 10 toujours défavorables au texte" /> Loi Travail : 7 Français sur 10 toujours défavorables au texte" border="0" title="POLITIQUE > Loi Travail : 7 Français sur 10 toujours défavorables au texte" />
Myriam El Khomri, invitée de RTL le 31 mai 2016 I Capture d'écran YouTube
Largement désapprouvé dans sa première version, le projet de loi Travail a été revisité de manière à le rendre, le plus séduisant possible. Tant et si bien qu'il a fini par déplaire sensiblement au patron du Medef Pierre Gattaz, lequel a ainsi déclaré fin juin que le texte, à ses yeux, "ne servira strictement à rien". Hier, le projet est revenu entre les mains du Sénat avant sa désormais vraisemblable adoption définitive, attendue pour demain à l'Assemblée nationale. Et il n'est pas dit que cette ultime mouture du texte, a priori expurgée de ses passages les plus contestables, sera plus appréciée des Français après sa validation.52% des sympathisants PS favorables au texteUn sondage conduit par Odoxa-FTI Consulting pour le compte de nos confrères Les Echos et Radio Classique révèle que 71% des Français interrogés demeurent opposés au texte. L'enquête indique cependant que l'adoption de la réforme est une bonne chose pour les sympathisants du Parti socialiste (PS), s'estimant ainsi majoritairement satisfaits à 52% de cette validation. Pour quasiment six Français sondés sur dix (59%), la loi Travail "aura un impact important sur la situation économique et sociale de la France". Ils sont un peu moins, mais toujours nombreux (55%), à appeler à ce que les manifestations contre le texte se poursuivent au-delà de son adoption définitive.Emmanuel Macron, gagnant à 40%À la question "Pour chacun des acteurs suivants du débat sur la loi Travail, dites-moi s'il sort finalement plutôt vainqueur ou plutôt perdant de ce débat ?", le ministre de l'Économie Emmanuel Macron apparaît comme l'acteur le plus gagnant de tous à 40%. Et si l'on pouvait penser que la ministre du Travail Myriam El Khomri récolterait le plus d'opinions négatives à cette question, la loi portant ainsi son nom, n'est finalement considérée perdante qu'à 65%, derrière l'exécutif François Hollande (70%) et le secrétaire général de la CGT (Confédération générale du travail) Philippe Martinez (76%). JB-M