Mon passe-temps préféré, c’est de penser à moi.
Alors attends, t’emballe pas l’objecteur de conscience, que j’ai pas dit que je passais mon temps à m’auto-congratuler et à passer en revue mes nombreuses et inégalées qualités.
Je pourrais hein. Y’aurait matière à.
Vu que je suis une personne que t’en rencontreras jamais deux comme ça dans ta vie.
Voire que tu rencontreras pas du tout, puisque bon, vous êtes bien mignons mais je vous ai pas attendus pour avoir une vie sociale.
Non, quand je pense à moi (tout le temps donc puisque je l’avoue, je suis complètement centrée sur moi-même; que veux-tu, c’est l’apanage des cérébraux. Ah ah) je pense qu’à ce qui va pas chez moi.
Bon alors reviens, lecteur apeuré par la perspective d’un gros lâchage psychanalytique qu’on en a rien à battre, c’est pas aujourd’hui qu’on va faire péter la consult’.
Il manquerait plus que je te parle du vrai moi.
N’empêche que là, il se passe un truc de dingue dans ma vie.
JE SUIS UN BEATLES DIFFERENT TOUS LES MOIS
Non, non, point de schizophrénie ou de double vie “je suis un sosie des Beatles, et avec le sosie d’Elvis on a décidé de faire une tournée mondiale à Brives-la-Gaillarde“.
C’est un peu plus capillotracté que ça.
(Tadaaaam, magnifique transition)
C’est à cause de mes cheveux.
J’ai eu une idée de génie, quand j’ai décidé de les couper. Court.
Moi j’aime.
M’enfin ça va bien deux secondes, ma tignasse négligeamment ondulée me manque. Alors j’ai décidé de les laisser repousser.
Voilà comment s’annoncent les choses:
Dieu que j’ai hâte…
“While my guitar gently weeps”, “I’ll cry instead” (sur ma coupe Godeffroi de Bouillon)
Demain on se rencardera sur un éventuel revival “cagoule” pour la saison prochaine, que pour une fois je serais prête à suivre la mode…