Un petit renard ridicule veut devenir la terreur du poulailler… Face à un lapin idiot, un cochon jardinier et une poule caractérielle, un renard chétif tente de trouver sa place de grand prédateur. Devant l’absence d’efficacité de ses méthodes, il développe une nouvelle stratégie. Sa solution : voler des œufs, élever les poussins et les croquer. Mais le plan tourne au vinaigre lorsque le renard se découvre un instinct maternel…
Résumé sur Fnac.com
Une BD sur laquelle je ne me serais pas penchée si quelqu’un ne m’avait pas dit qu’elle était top et qu’en plus, elle a eu un prix (point qui importe à beaucoup de lecteurs – a priori le prix BD Fnac / sauf erreur de ma part)
Une lecture très mignonne pour les petits et les grands avec de beaux messages !
Aux premiers coups d’œil, à la médiathèque, je n’ai pas voulu lire cette BD, je l’ai même reposée car, en feuilletant rapidement, je n’ai pas apprécié ces illustrations qui me semblaient petites et brouillonnes. La personne qui m’accompagnait m’a dit que c’est une BD réputée et qu’elle allait la lire donc la prendre de toutes manières. Et elle me l’a transmise après sa lecture et je me suis laissée tentée pour tester !
Finalement je me suis prise d’affection pour ce renard tellement à côté de la plaque par rapport à ce qu’il devrait normalement être en devoir et capable d’effectuer : manger des poules ! L’histoire en devient tellement mignonne et drôle !!
Les personnages, que ce soit le loup, la poule, le chien, le renard bien sûr, sont tellement extrêmes dans leur personnalité que l’histoire est vraiment loufoque tout en gardant la morale en arrière plan qui est touchante et profonde : le déterminisme social. Car un renard doit-il forcément manger les poules et celles-ci se laisser faire ? Les poussins sont-ils des poussins ou des renards par rapport à leur naissance ou l’éducation ?
Pour moi, le message qui m’a le plus touché c’est l’acceptation d’autrui. Des cochons et des poules qui accueillent « avec plaisir » un renard dans leur camp, effectuent des stratagèmes rigolos pour ne pas le vexer, acceptent sa différence physique, son image négative de mangeur de poules et le fait qu’il puisse être différent, changer et devenir meilleur.
Les illustrations m’ont surprises en positif, je les ai beaucoup appréciées surtout les quelques grandes planches et quelques passages la nuit, dans la grotte où la planche change de couleur. Sinon, les illustrations peuvent être qualifiées de simples car le coup de crayon est rapide, parfois inexistant pour terminer le corps d’un personnage. Bizarrement, je suis attendrie devant ce style car j’ai l’impression de voir les vraies créations de l’illustrateur, de voir son travail primaire non modifié sur ordinateur. Sauf erreur de ma part – je ne suis pas une pro – les couleurs sont créées à base d’aquarelle, bref peintes et non colorisées sur ordinateur, du moins ça donne cette impression de création véritable sur papier. Et j’aime vraiment beaucoup. Je trouve le style très touchant, pure et vrai. En plus ces petites scénettes sans cadre typique des BDs, plutôt comme des bulles, rendent le design de la BD encore plus plaisant !
Attention aux âmes sensibles car au début un petit oiseau se fait manger tout cru :O !
⇒ Mon amoureux est actuellement en train de la lire et il la trouve assez longue mais il apprécie vraiment les illustrations ! Stay tuned !
Est-ce qu’elle te tente ?
Si j’ai fait des erreurs de termes spécifiques à la BD, toutes mes excuses !
Bonne lecture !