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Ce jeudi 21 juillet 2016, à 19h30, c'est une belle soirée que propose la Academia Nacional del Tango à son siège, avenida de Mayo 833, 1er étage : à côté de la présentation du livre de Guillermo Arena avec ses 80 pages de caricatures et autres portraits à l'encre (tinta) noire tous consacrés au tango, l'institution un hommage au payador Gabino Ezeiza, dont c'est cette année le centenaire de la disparition, un artiste complet et génial, à la fois compositeur, poète et chanteur (doué, disaient les contemporains d'une voix qui rivalisait avec les plus grands artistes lyriques du Teatro Colón).
Pepe Kokubu prêtera lui aussi sa voix à cette soirée festive, où une tombola permettra d'attribuer une œuvre picturale originale du poète Horacio Ferrer, fondateur de l'académie.
Entrée libre et gratuite.
Hier, la Ville de Buenos Aires rendait elle aussi hommage à Gabino Ezeiza au Museo de Arte popular José Hernández du nom de l'auteur du Martín Fierro, l'épopée qui est à l'Argentine ce que le Don Quichotte est à l'Espagne (sur ce point, lire le communiqué du Gouvernement portègne).