Selon l’Académie Internationale d’Astronautique, dont le siège est à Paris, mettre en orbite de telles centrales, avec nos technologies actuelles devrait être possible d’ici une quinzaine d’année moyennant plusieurs dizaines de milliards de dollars. Elle estime par ailleurs qu’un tel projet serait rentable d’ici 30 ans ou moins selon nos avancées scientifiques.
Une centrale solaire spatiale ou orbitale, serait un satellite artificiel construit en orbite haute qui utiliserait une transmission d’énergie par micro-ondes (une transmission sans fils électriques) ou par laser pour envoyer de l’énergie solaire à une très grande antenne sur Terre, plus particulièrement là où les besoins le nécessitent.
L’idée consiste à mettre en orbite géosynchronique une douzaine de satellites à énergie solaire au-dessus de l’équateur. Chacun, large de plusieurs kilomètres, collectera la lumière du soleil, au total jusqu’à 24 heures par jour.
Cependant ce projet n’en ai qu’à sa première phase d’etude et plusieurs incertitudes planent quand à faisabilité.
Le principal problème est le cout. En effet, pour mettre en orbite ou faire affranchir ne serait ce qu’un kilo de la gravité terrestre coute particulièrement cher : expédier un objet de quelques kilos dans l’espace revient environ à quelque dizaines de milliers d’euros
De plus les débris spatiaux constituent un autre obstacle.
Toutefois, à long terme cette énergie représente une alternative tout à fait possible étant donné qu’il n’y a aucun impact sur l’environnement et la société.