Chouette, une ride ! Agnès Abécassis

Par Nelcie @celinelcie

Il y a quelques temps de cela, j’ai enchaîné les lectures du genre sérieux, sombre, triste. J’avais donc besoin de quelque chose d’un peu plus léger, histoire de sortir de cette routine. J’ai donc jeté mon dévolu sur un livre qui traînait depuis un moment dans ma pal numérique : Chouette, une ride ! De Agnès Abécassis.

Synopsis

Vous ne mentirez plus jamais sur votre âge !! Anoushka est une jeune auteure de thrillers. Enfin, « jeune », c’est ce qu’elle croyait, avant qu’une succession de micro évènements humiliants se produisent dans sa vie, lui faisant brutalement prendre conscience qu’elle a déjà trente-six ans. C’est à dire techniquement, presque quarante. Donc bientôt cinquante. Elle mène, par ailleurs, une vie totalement ordinaire, entre son métier aux aspects solitaires, ses tâches ménagères barbantes, ses deux filles qui grandissent, son (second) mari toujours ronchon, et sa chienne, une adorable petite boule de poils incontinente. Engluée dans son quotidien, Anoushka étouffe et réalise combien le temps passe vite. Ses années d’insouciance sont déjà si loin… Alors, lorsque sa cousine se marie à l’autre bout du pays, c’est avec sa meilleure amie célibataire qu’elle file célébrer l’événement. Au programme, régression totale : fringues d’ados, propos indignes d’une mère de famille, et surtout envie de respirer un peu… Mais ce mariage va lui réserver bien des surprises. Elle voulait vivre de nouvelles aventures ? Elle va en avoir…

Mon avis

Bon sang, mais qu’est-ce que j’ai pu m’ennuyer avec ce roman !! Je n’avais pas lu deux chapitres, que déjà je n’avais qu’une hâte : le terminer pour passer à autre chose. Bref, je n’ai pas aimé ce roman.

Donc, Anoushka approche des quarante ans, elle écrivain et, accessoirement, mère de famille. Mais Anoushka ne veut pas devenir une adulte, alors elle parle et s’habille comme une adolescente. Anoushka est contrariée quand on lui donne du « madame » ou qu’elle voit une ride apparaître au coin de la bouche. Oh Mon Dieu ! Y a pas que les autres qui vieillissent ? Anoushka aussi ? Elle ne va pas rester ado toute sa vie ? Oh mais quelle découverte !

OK. La femme qui se pose des questions existentielles à l’arrivée de la quarantaine, ça peut être un bon sujet de roman. Essayer de prendre du recul par rapport à ça, en traitant le sujet d’une manière drôle et décalée, je dis oui. Je pense que l’auteure a voulu, à travers le personnage d’Anouska, apporter une note d’autodérision et d’humour, sauf que moi j’y ai vu une héroïne pathétique et à la limite de l’idiotie. Je l’ai trouvée complètement inintéressante.
Tout comme l’intrigue d’ailleurs, qui peine à démarrer. Parce que, il faut bien le dire, Dans une grande partie du roman, il ne se passe rien d’intéressant. Au bout de quatre chapitres, je ne savais toujours pas ce que voulait raconter l’auteure, à part que Anoushka ne voulait pas vieillir et jouait les ado. Le mariage, dont fait mention le résumé, arrive trop tard à mon goût dans le récit, et en plus il n’apporte rien de bien piquant à l’histoire.
Et puis, il y a cette scène où elle est perdue dans la forêt. Et là, je me dis que peut-être il va se passer quelque chose. En effet, il se passe quelque chose… Mais. Non, franchement, non ! Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de l’auteure, mais franchement, je n’ai pas adhéré du tout. Parce que à part se faire valoir de la part de l’auteure, je ne comprends pas ce que cette scène vient faire là. Déjà que je n’étais pas enthousiaste, après cela j’étais simplement dépitée.
Après ça, je me suis hâtée de terminer le livre pour passer à autre chose. La fin est attendue, n’a rien d’exceptionnel.

En conclusion, un roman qui m’a fortement déçue et m’a fait perdre mon temps.