J’ai déjà loupé deux fois le coche avec Joseph J. Jones : quand son premier single The Video est sorti en mai dernier, je n’avais plus de place dans le planning du blog. Je me réjouissais néanmoins de pouvoir le découvrir en live à The Great Escape… sauf qu’il a finalement été programmé au même moment que Kevin Garrett, Louis Mattrs et D/C (avec qui j’avais une interview) et que je n’ai malheureusement ni le don de téléportation, ni celui d’ubiquité.
Mais aujourd’hui, je n’ai plus d’excuses pour vous présenter le chanteur britannique de 23 ans et je suis ravie de promouvoir The Video… en vidéo (ba dum tss !). Fils d’un grand boxeur et petit-fils d’un guitare de jazz pour la BBC, Joseph a définitivement hérité de la force et de la musicalité de ses aïeux. Avec son aura semblant venue d’un autre temps, ce fan de Johnny Cash devrait rallier avec succès amateurs de pop, soul et même rock avec cette somptueuse et puissante ballade intimement interprétée au piano, dont les refrains apportent la juste dose de modernité.
Outre son amour pour Johnny et le West Ham United (je lui donne deux gommettes en plus pour ses retweets de Payet – 97.4 représente !), Joseph J. Jones est également admirateur du travail de Kanye West qu’il n’a pas hésité à revisiter à sa façon le temps d’un mash-up de Blood On The Leaves et Love Lockdown baptisé Blood Lockdown pour l’occasion et disponible en téléchargement gratuit en s’inscrivant à sa newsletter. Il peaufine en parallèle son propre répertoire depuis l’année dernière avec l’auteur-compositeur Richard Frenneaux (Laura Welsh, Ella Eyre, Parson James), tandis que je l’ai vu traîner en compagnie de Jakwob, Kevin Jones de Bear’s Den ou encore Ed Thomas en studio. J’en connais un qui va prochainement tous les mettre K.O…
Aimez Joseph, suivez Joseph.