Objectifs du traitement diététique
Principales Recommandations
Surveillance du poids au moins une fois par semaine.
L'alimentation du diabétique
L'alimentation doit apporter :
Les 3 grands principes
1) Manger des glucides : indispensable
Principal source d'énergie, ils comblent la faim, ils contribuent au bon contrôle du diabète, notamment les aliments avec un index glycémique faible.
2) Manger des fibres : augmenter la ration
Consommer des fibres à chaque repas permet de ralentir l'absorption glucidique et régule le transit intestinal.
Manger fruits et légumes à chaque repas (riches en vitamine et minéraux).
Pour diminuer les risques cardiovasculaires et lutter contre le surpoids.
En contrôlant notre apport en graisses.
Limiter les quantités de matières grasses sans les supprimer.
Favoriser l'utilisation des matières grasses insaturées : l'huile d'olive, huile de colza, huile de tournesol.
Choisir des viandes peu grasses
Manger plus souvent du poisson
Limiter le fromage, A remplacer par des produits laitiers maigres ou demi écrémés, sans ajout de sucre.
En pratique
- 1 crudité et/ou 1 fruit cru
- 1 part de viande, poisson, œufs
- Féculents : pommes de terre, pâtes, riz, semoule, légumes secs et/ou du pain
- Légumes verts
- 1 laitage (nature) ou 1 portion de fromage
- 1 " équivalent " matière grasse
Avantages de l'activité physique
Une activité physique régulière :
Bilan préalable
Recherche de contre-indications :
- L'intensité et le type dépend du patient
- Programmer l'effort physique
- Nécessité d'un effort régulier et non intense
- Préférer sport progressif ou endurance
- Eviter les sports à risque (plongée, parapente...)
- Durée : 30 minutes au moins, 60 minutes idéal, échauffement nécessaire.
- Fréquence : 3 à 5 fois par semaine
Adaptation du traitement en fonction de l'activité physique
Adaptation alimentaire :
Auto-surveillance : avant, pendant et après.
Adaptation du traitement :
- Avant : Bonne glycémie sans cétonurie : réduction du traitement (insuline ou sulfamides), pas d'injection près du muscle qui travaille.
- Après : Réduction du traitement (effet prolongé)
Insulinosensibilisateurs
Les insulinosécréteurs
Les inhibiteurs des alphaglucosidases
Les Nouveaux Traitements
Les insulinosensibilisateurs
Les Biguanides
Ils agissent en améliorant la sensibilité à l'insuline d'où diminution de l'insulinorésistance :
Ils abaissent ou normalisent la glycémie SANS provoquer d'hypoglycémie.
Petit effet anorexigène : perte de poids de 2 à 3 kg.
Effets secondairesTroubles digestifs, diarrhée.
Un biguanide se prend au milieu ou à la fin du repas pour limiter les risques de troubles digestifs.
Important : Les biguanides doivent être arrêtés 2 à 3 jours avant toute intervention chirurgicale ou la réalisation d'un examen radiologique avec produit de contraste iodé.
Risque : Acidose lactiqueQuelques Noms de biguanides
Les thiazolidinediones
- Amélioration de l'action de l'insuline surtout au niveau du tissu adipeux.
- Pas d'hypoglycémie
- Indication : Diabète de type 2 en surpoids
- Effets indésirables : œdèmes des membres inférieurs, prise de poids
- Précaution : surveillance des enzymes hépatiques
- Contre-indication : Insuffisance cardiaque, allergie à l'un des constituants, insuffisance hépatique, grossesse, allaitement.
Quelques Noms de ce traitement
Les insulinosécréteurs
Les sulfamides hypoglycémiants
Quelques noms de ce traitement
Ils agissent en stimulant la sécrétion d'insuline par le pancréas.
Indication : Diabète de type 2 de poids normal ou en surpoids.
Précaution d'emploi : A prendre ¼ d'heure avant le repas, respecter les horaires de prise.
Contre-indications : insuffisance rénale ou hépatique, allergie aux sulfamides, grossesse, allaitement.
Les Glinides
Les inhibiteurs des alphaglucosidases
Noms de ce traitement : Glucor®
- Retardent l'absorption intestinale des glucides
- Ils baissent les glycémies postprandiales et la glycémie moyenne
- Efficacité modérée
- Effet secondaire majeur : troubles digestifs : flatulence, douleurs abdominales, diarrhée.
- Pas de contre-indication majeure
Les nouveaux traitements
Les incrétines
GLP1 = Glucagon-like peptide 1
Hormone intestinale à effet incrétine :
- Stimulation libération insuline
- Inhibition sécrétion glucagon
- Freinage de la vidange gastrique
- Réduction de l'appétit et de l'apport calorique (perte de poids)
- Stimulation de la croissance des cellules bêta (arrêter progression du diabète type 2)
- Normalisation du contrôle glycémique SANS RISQUE d'HYPOGLYCEMIE.
Limitations
- Si voie orale, destruction immédiate dans l'estomac donc INJECTION.
- Dégradation rapide dans le sang en composants inactifs par l'enzyme DPP4 (dipepetidyl peptidase 4)
⇒ Seule 15 à 25% reste intacte et biologiquement active après injection.