Comment et pourquoi est né l’album mythique The Wall de Pink Floyd ? Notre chroniqueur François se penche sur la question. Anecdotes croustillantes à la clé.
Les opéra-rock, gradeur et décadence dans des stades à taille inhumaine
Les Opéra-Rock (album rock dont les morceaux constituent une trame logique et ainsi toute une histoire) sont souvent, comme les Opéra classique : très difficile à suivre et à comprendre. On se demande ainsi comment peut bien venir l’inspiration pour la création de ces œuvres farfelues voire tordues. Pour Roger Waters, leader de Pink Floyd le déclic intervient lors de la tournée promotionnelle de l’album “Animals“ en 1977. Le groupe est à son apogée commerciale après le succès fulgurant de “Dark Side Of The Moon“ et “Wish You Were Here“ et les salles moyennes ne suffisent plus pour accueillir les spectateurs désireux de voir le Floyd en concert. Le groupe n’a d’autres choix que de se produire dans des stades, notamment en Amérique du Nord. Ces endroits sont à mille lieux des désirs du groupe mais au-delà des endroits, le public change lui aussi et pas pour le meilleur. Pink Floyd est confronté à des milliers de fans de la dernière heure hurlant durant les shows et/ou ayant des comportements hystériques et dangereux.
Waters crache à la tronche d’un fan
Roger Waters est à bout de nerf et la goutte d’eau qui fera déborder le vase se produira au Stade Olympique de Montréal, dernière date de la tournée en Juillet 77. Un fan du premier rang hurle durant un morceau acoustique (“Pigs On The Wing“). Waters, après avoir interrompu la chanson, demande alors au spectateur en question de s’approcher et lui crache alors à la figure ! David Gilmour est lui aussi excédé et refuse d’assurer le dernier rappel.
Quelques jours après la fin de la tournée Waters explique à Bob Ezrin (producteur du futur album) son dégoût envers le public et souhaite sur le ton de la plaisanterie construire un mur entre le groupe et les spectateurs. Ezrin lui réponds simplement : « eh bien, fais-le ! ». Et ce sera chose faite.
The Wall, un mur bien réel
Le prochain de Pink Floyd, “The Wall“ sera un double album, un Opéra Rock inspiré d’une part de la vie personnelle de Roger Waters, mais aussi de sa volonté de construire un mur entre lui et le reste du monde. The Wall raconte la vie de Pink, Rock Star névrosée sombrant dans la folie puis devenant dictateur sanguinaire. Tiré par les cheveux me direz-vous… La tournée The Wall qui suivra sera une première dans l’histoire de la musique : un véritable mur sera construit entre la scène et le public durant la première partie du show et des projections seront faites sur ce mur durant la deuxième partie.
Le groupe y est alors invisible, mais bien présent. L’album “The Wall“ y est joué en intégralité, sans rappel. Un concept aussi fou que génial comme seul Pink Floyd peut en faire. A noter enfin que The Wall sera adapté au cinéma par Alan Parker et sortira sur les écrans en 1982 avec dans le rôle de Pink le créateur du Band et Live Aid, chanteur de Boomtown Rats, le célèbre Bob Geldof. Enjoy !
Par François, chroniqueur passionné des gloires du rock d’antan
Pour suivre les news de rock indé, suivez Merseyside sur les réseaux sociaux :
Comment et pourquoi est né l’album mythique The Wall de Pink Floyd ? Notre chroniqueur François se penche sur la question. Anecdotes croustillantes à la clé.
Les opéra-rock, gradeur et décadence dans des stades à taille inhumaine
Les Opéra-Rock (album rock dont les morceaux constituent une trame logique et ainsi toute une histoire) sont souvent, comme les Opéra classique : très difficile à suivre et à comprendre. On se demande ainsi comment peut bien venir l’inspiration pour la création de ces œuvres farfelues voire tordues. Pour Roger Waters, leader de Pink Floyd le déclic intervient lors de la tournée promotionnelle de l’album “Animals“ en 1977. Le groupe est à son apogée commerciale après le succès fulgurant de “Dark Side Of The Moon“ et “Wish You Were Here“ et les salles moyennes ne suffisent plus pour accueillir les spectateurs désireux de voir le Floyd en concert. Le groupe n’a d’autres choix que de se produire dans des stades, notamment en Amérique du Nord. Ces endroits sont à mille lieux des désirs du groupe mais au-delà des endroits, le public change lui aussi et pas pour le meilleur. Pink Floyd est confronté à des milliers de fans de la dernière heure hurlant durant les shows et/ou ayant des comportements hystériques et dangereux.
Waters crache à la tronche d’un fan
Roger Waters est à bout de nerf et la goutte d’eau qui fera déborder le vase se produira au Stade Olympique de Montréal, dernière date de la tournée en Juillet 77. Un fan du premier rang hurle durant un morceau acoustique (“Pigs On The Wing“). Waters, après avoir interrompu la chanson, demande alors au spectateur en question de s’approcher et lui crache alors à la figure ! David Gilmour est lui aussi excédé et refuse d’assurer le dernier rappel.
Quelques jours après la fin de la tournée Waters explique à Bob Ezrin (producteur du futur album) son dégoût envers le public et souhaite sur le ton de la plaisanterie construire un mur entre le groupe et les spectateurs. Ezrin lui réponds simplement : « eh bien, fais-le ! ». Et ce sera chose faite.
The Wall, un mur bien réel
Le prochain de Pink Floyd, “The Wall“ sera un double album, un Opéra Rock inspiré d’une part de la vie personnelle de Roger Waters, mais aussi de sa volonté de construire un mur entre lui et le reste du monde. The Wall raconte la vie de Pink, Rock Star névrosée sombrant dans la folie puis devenant dictateur sanguinaire. Tiré par les cheveux me direz-vous… La tournée The Wall qui suivra sera une première dans l’histoire de la musique : un véritable mur sera construit entre la scène et le public durant la première partie du show et des projections seront faites sur ce mur durant la deuxième partie.
Le groupe y est alors invisible, mais bien présent. L’album “The Wall“ y est joué en intégralité, sans rappel. Un concept aussi fou que génial comme seul Pink Floyd peut en faire. A noter enfin que The Wall sera adapté au cinéma par Alan Parker et sortira sur les écrans en 1982 avec dans le rôle de Pink le créateur du Band et Live Aid, chanteur de Boomtown Rats, le célèbre Bob Geldof. Enjoy !
Par François, chroniqueur passionné des gloires du rock d’antan
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