L'hôpital pédiatrique de Lenval à Nice, le 16 juillet 2016 I AFP
Au total, 85 personnes sont toujours hospitalisées. Vingt-neuf d'entre elles, un enfant dont le pronostic vital est engagé, sont toujours en réanimation, a précisé la ministre. Marisol Touraine a ajouté qu'il ne restait plus qu'une seule personne hospitalisée dont l'identité n'avait pas été "formellement établie". Elle assure que l'intégralité des frais engagés, y compris d'éventuels dépassements d'honoraires, seraient pris en charge par l'assurance-maladie et que les cellules psychologiques seraient maintenues "aussi longtemps que nécessaire". Dans un communiqué, le ministère a précisé que cette prise en charge à 100% par l'assurance-maladie, s'appliquerait désormais pour "toutes les victimes d'attentats" et "pour la durée nécessaire à leur rétablissement", afin de garantir "une prise en charge simplifiée et continue".
Après les attentats du 13 novembre à Paris, les victimes avaient bénéficié d'une prise en charge totale et sans avance de frais, sur la base des tarifs de la Sécurité sociale, qui était prévue pour une période d'un an. Le reste devait ensuite être indemnisé via le Fonds de garantie des victimes du terrorisme, et la Caisse nationale militaire de sécurité sociale. FG