Commentaires
Pour une mystérieuse et irritante raison, je n’arrive plus à répondre aux commentaires de mes lecteurs. J’en suis désolée. Si cela se trouve, mes lecteurs ne parviennent pas non plus à m’en laisser. J’ai remarqué que depuis mon retour d’Espagne, les commentaires fonctionnent de manière aléatoire. Parfois j’arrive à répondre, mais à d’autres moments, lors de l’envoi, ma réponse se perd dans les méandres de la toile. Quasiment tous les jours, il me faut attendre “la fenêtre” de temps -jamais la même cela va de soi- où je peux répondre à mes lecteurs. Très fastidieux, car je n’ai pas que ça à faire, rester derrière mon Mac à écrire cinq fois la même chose, en espérant qu’il cessera d’égarer mes réponses. Depuis hier c’est pire, je ne suis parvenue à trouver aucun espace pour répondre. Il faudrait que je râle auprès du journal Le Monde, mais honnêtement, je n’en ai pas l’énergie en ce moment. L’asthme et la bronchite me vident de toute vitalité. De plus, les anti-tussifs contre la bronchite, me donnent des nausées. A peine je bouge ou reste trop longtemps concentrée, je suis atteinte de mal de mer et de sueurs chaudes, la Grande Bleue en moins, hélas.
J’en profite pour remercier Elise pour son gentil commentaire qui m’a beaucoup touchée. Oui je suis sortie du monde de la drogue, je mène une vie relativement calme, mais quand j’écris, il me plaît de toujours rappeler que l’être humain crache, chie, vomi, pisse, saigne, fabrique du pus… bref, que nous sommes plein de dégoutantes et naturelles humeurs* qui nous replacent au rang de ce que finalement nous sommes: des mammifères pas comme les autres, mais parmi d’autres, mus davantage par nos instincts ou les impératifs de nos corps que par l’esprit, n’en déplaise aux théologiens ainsi qu’à de nombreux intellectuels et philosophes.
*Humeur: j’utilise ici le mot humeur dans son sens premier, qui signifie liquide.
Mes commentaires s’égarent dans la toile, peut-être mangés par une mystérieuse araignée.