[critique] (9/10) DRIVE par Stark

 Synopsis : Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet. C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul. Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…

Premier film de Nicolas Winding Refn (Bronson, Valhalla Rising, saga The Punisher) produit aux Etats-Unis, Drive est basé sur le roman  homonyme de James Sallis. Nommé dans de nombreux festivals,Drive reçoit le prix de la mise en scène à Cannes.La première scène nous plonge directement dans un Los Angeles éloigné de celui que l’on peut découvrir à la télévision ou dans d’autres films. Les images sont tout simplement splendides. Le travail réalisé sur les couleurs et les effets de lumière, que l’on retrouvera dans Only God Forgives et The Neon Demon, est exceptionnellement bien maîtrisé. Chaque plan est soignée, chaque séquence est organisée méticuleusement et permet à Drive d’être un chef-d’œuvre visuel.

Ryan Gosling campe un personnage réservé, mystérieux et très silencieux. Un homme solitaire qui travaille dans un garage et conduit (en tant que cascadeur) pour le cinéma. La nuit, il conduit les criminels de Los Angeles. Il a un code de conduite qu’il respecte, il s’occupe seulement de conduire et ne participe jamais aux crimes.Son jeu d’acteur permet au personnage d’être très expressif sans même prononcer un seul mot. Dans certaines scènes, les expressions faciales des acteurs suffisamment évocatrices remplacent des dialogues qui pourraient être futiles. D’ailleurs le film commence sur un rythme plutôt lent qui s’accélère au fil des évènements.La relation entre les personnages de Ryan Gosling et Carey Mulligan est très touchante. La complicité entre les deux acteurs apporte une sincérité à cette romance singulière.

Les seconds rôles qui accompagnent ce duo sont joués par des acteurs remarquables (Bryan Cranston, Ron Perlman, Albert Brooks, Oscar Isaac…). Chaque personnage secondaire apporte un plus à l’histoire et permet de déceler différents aspects de la personnalité du personnage de Ryan Gosling.Bien que le scénario soit assez classique, l’ambiance sombre et surtout la tension qui monte au fil des minutes permet au spectateur d’être captivé par la succéssion de  séquences.La bande originale électro-pop accompagne les scènes à merveille. Le montage est rythmé par les musiques qui nous entraînent dans ce sombre récit. Drive est non seulement une claque visuelle, mais aussi une expérience intense et inattendue qui vous rappelle pourquoi vous aimez le cinéma.

Drive - Movie Trailer (2011) HD

STARK.

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