Petit détour culturel et historique en ce début d'été. Espérons au passage que cet article nous porte chance en nous amenant un ciel bleu durable pour ces vacances.
Pour beaucoup de personnes, "l'Histoire, c'est des dates" ou encore "l'Histoire c'est la guerre". Si les programmes scolaires y sont pour beaucoup dans cette perception assez lourde de l'Histoire, nous allons tenter (comme le plus souvent) d'apporter un tournant plus culturel, concret, voire curieux à la passion française. J'ai trouvé à ce titre que le résumé du libre Bleu, Histoire d'une couleur, de Michel Pastoureau, était intéressant. Cela peut paraître curieux au premier abord : comment peut-on faire l'histoire des couleurs alors même que notre représentation du passé se fait souvent en noir et blanc ? Comment les couleurs peuvent-elles avoir une histoire alors qu'elles sont liées à des lois physiques constantes dans l'histoire ? Ce sont ces évidences qu'il convient d'écarter pour mieux pénétrer dans la fabuleuse histoire de cette couleur, passée de l'indifférence ancienne au consensus de l'occident contemporain...
Les origines : le bleu inexistant ?
Pour commencer son exposé chronologique, Michel Pastoureau nous rappelle que le bleu n'était pas forcément en odeur de sainteté aux origines de l'histoire de l'Humanité. Les peintures rupestres et l'art pariétal nous montrent essentiellement l'utilisation de tons rouges, noirs, ocres, blancs ou encore jaunes par les hommes préhistoriques. De même, dès lors que les premières activités tinctoriales se sont développées entre le 6ème et le 4ème millénaires avant Jésus-Christ, la principale couleur dans laquelle les européens teintaient leurs tissus était le rouge, à l'aide de colorants naturels comme la garance ou le kermès. Les plantes tinctoriales pour le bleu existent bien entendu : elles sont notamment utilisées par les Celtes et les Germains (Guède) ou encore au Proche Orient (Indigo). Mais elles ne semblent pas du tout dominantes pendant l'antiquité greco-romaine.
Tout cela vient d'une perception tout à fait différente des couleurs chez ces civilisations fondatrices. Ces sociétés utilisent un système de trois couleurs pour codifier et colorer : le noir, le blanc et le rouge. Il s'agit d'un système dont le blanc (représentant la pureté d'un tissu) est opposé au rouge (pour la densité de sa coloration) et au noir (sa sombreur, son impureté). Dans ce système, le bleu, le jaune ou encore le vert n'ont pas vraiment leur place. Pour confirmer cette tendance, Michel Pastoureau nous indique qu'en latin, les mots coloratus (coloré) et ruber (rouge) sont des synonymes. Autrement dit la couleur par excellence est le rouge. Le bleu quant à lui, ne bénéficie pas d'un terme spécifique et récurrent le définissant dans le grec ou le latin. Il peut être désigné par des mots qui sont également utilisés pour désigner le vert voire le gris ou le noir. Cette imprécision lexicale concernant le bleu se prolongea assez longtemps pendant les premiers siècles du Moyen Age avec le latin médiéval. Il démontre un chose fondamentale : pendant l'Antiquité, le bleu n'est pas encore une couleur, simplement parce qu'elle n'a pas été construite par les civilisations antiques, ni doté d'un rôle social, symbolique ou culturel important. Ce constat étonnant a même amené des philologues du XIXème siècle à se demander si les anciens voyaient bien cette couleur. Question qui ne fait plus débat aujourd'hui : aucune évolution n'a eu le temps de se faire entre notre temps et celui des anciens concernant la vision des couleurs.
En réalité, les Grecs et Romains anciens percevaient bel et bien cette couleur, mais elle leur inspirait au mieux l'indifférence, au pire le rejet. Pour les grecs, c'est une couleur de fond, la couleur de l'enfer et une couleur ingrate physiquement (avoir les yeux bleus était un équivalent des cheveux roux et de l'obésité, puisque cela signifiait soit qu'on était une femme de petite vertu, soit qu'on était un homme efféminé). Chez les Romains, c'est la couleur des barbares qui selon Jules César, s'en enduisent pour effrayer leurs ennemis. Ils n'avaient probablement pas tout à fait tort puisque le nom même de cette couleur bien de langues germaniques et de l'arabe, ayant introduit les termes "blavus" et "azureus" au latin. Par ailleurs, les Romains utilisaient souvent le bleu comme couleur de deuil.
Même si de nos jours, le bleu est une couleur qui d'un point de vue religieux est associée à la vierge, les débuts du Christianisme n'ont pas permis l'émergence du bleu. La bible mentionne assez peu cette couleur. Son usage reste assez timide (sauf pendant quelques siècles chez les Francs), car le trio "blanc-noir-rouge" est solidement ancré dans les mentalités, les usages et les techniques. C'est assez logiquement que l'époque carolingienne, souhaitant renouer avec l'Empire Romain, maintient l'usage préférentiel de ces couleurs. Par ailleurs, la couleur privilégiée par les pratiques liturgiques chrétiennes des premiers siècles est le blanc, symbole de pureté. Cependant, du fait de la difficulté technique d'obtenir des tissus blancs purs, d'autres couleurs ont également été utilisées : l'or, le rouge, le violet et le gris. Le XIIème siècle apporte un peu de clarté à ce sujet grâce à certains traités comme celui du liturgiste Hugues de Saint Victor. Le blanc signifie selon lui la pureté et l'innocence quand le noir est la couleur de la pénitence et de l'abstinence et le rouge celle du sang, de la passion et du martyr. Le violet est quant à lui une sorte de semi noir et le vert est une couleur moyenne, ordinaire. La signification même de ces couleurs est assez rapidement reprise et calquée sur le calendrier liturgique, de plus en plus précis et "officiel", sous l'influence du pape Innocent III et son traité sur la messe (rédigé entre 1190 et 1198). Mais le bleu n'y prend pas part, arrivé trop tard, ce qui fait de cette couleur la grande absente des couleurs liturgiques et soutanes de nos prêtres. Mais le succès du bleu était en préparation...
Le tournant du "Beau Moyen Age"
Le "Beau" Moyen-Age est une expression utilisée par l'historien romantique Jules Michelet au XIXème siècle, pour désigner les siècles suivant l'an Mil (du XIème au XIIIème siècle en particulier). Si l'Occident a connu une phase de progrès réguliers dans de nombreux domaines pendant ces trois siècles, c'est aussi à ce moment que le bleu a commencé à devenir plus présent. Et son émergence n'entraîna pas moins que la recomposition du système et de la perception des couleurs.
Le bleu commence en effet une percée à la fin du XIIème siècle : il est de plus en plus utilisé dans les vitraux, l'émail, la peinture et les étoffes. Sa teinte passe d'un bleu sombre à l'époque carolingienne à un bleu plus lumineux. Au-delà de ses évolutions et de son affirmation, ce sont plusieurs raisons qui vont lui donner plus d'importance. Tout d'abord, des religieux "chromophiles" (qui aiment la couleur et défendent sa présence dans l'église) comme Suger vont porter le bleu et développer sa présence et son utilisation avec la construction de l'Abbaye de Saint-Denis. Selon le célèbre abbé Clunisien, rien n'est trop beau pour Dieu, et le bleu, symbole de lumière divine, est de plus en plus usité dans les vitraux, notamment dans le style gothique. La Sainte-Chapelle, construite à la demande de Saint-Louis entre 1242 et 1248 pour accueillir les reliques de la Passion, en est le témoignage le plus éclatant, flamboyant et somptueux. Toujours en rapport avec la religion, le bleu devient également à cette époque un attribut de la Vierge Marie et du culte marial, celle-ci étant de plus en plus représentée vêtue d'un manteau bleu.
Le deuxième "fer de lance" du bleu fut à la fois politique, social et symbolique : il s'agit de l'héraldique. Nommée "azur" dans le vocabulaire de l'héraldique (la science des blasons), la couleur bleue y a fait une progression fulgurante. Elle n'était en effet présente que dans 5 pour cent des blasons en 1200 pour être sur 30 pour cent de ceux-ci deux siècles plus tard en 1400. Michel Pastoureau note que cette progression se fait en particulier dans l'Est de la France, les Pays-Bas, l'Italie du Nord et qu'elle remplace bien souvent le "Sable" (ou noir). Dans la littérature chevaleresque, le bleu apparaît à partir du XIIIème siècle et reflète souvent la fidélité d'un chevalier. Il est même la couleur du roi Arthur. Ces évolutions se font également en parallèle d'un essor du bleu royal sous l'impulsion des Rois de France : celui-ci est dès avant le XIIème siècle le seul souverain à arborer des armoiries bleues, en hommage à la Vierge protectrice du royaume et de la dynastie. Les sacres, fêtes, cérémonies et rituels attachés à la personne du Roi (toujours plus sacralisée) ne font que renforcer cette tendance à l'utilisation du bleu, ce qui incite à l'imitation chez les grandes familles de nobles. Quant Saint Louis s'habille en bleu, ce sont tous les nobles qui souhaitent eux-aussi se parer de la couleur mariale.
La troisième raison pour laquelle le bleu s'affirme est technique et répond aux deux autres. En effet, Michel Pastoureau rappelle bien que la technique, l'offre, répond à la demande en matière de couleurs. C'est donc chez les teinturiers que s'est préparée la recette du succès pour la couleur bleue. Pendant le XIIIème siècle, de nombreuses régions se sont spécialisées dans la culture de la guède, cette plante permettant d'obtenir le pastel (non sans une longue et coûteuse transformation). Ce fut le cas de la Normandie, la Picardie, la région de Séville ou encore celle de Glastonbury. Toulouse et Erfurt devinrent même les capitales du Pastel grâce au commerce de ce colorant. Et les hommes du Moyen-Age ne s'y trompent pas : le succès du bleu semble réellement être perçu par les contemporains de l'époque, notamment par les conflits qu'il suscite. L'essor du bleu bouleverse la hiérarchie des couleurs et concurrence fortement le rouge, en particulier dans le domaine des vêtements et étoffes. Le bleu est de plus en plus la couleur dans laquelle les teinturiers doivent réaliser leur chef-d'oeuvre pour devenir maître et les teinturiers rouges tentent de discréditer le bleu en l'associant au diable. Les conflits ont par ailleurs éclaté entre teinturiers et autres métiers souhaitant également prendre en charge des teintures. Les mentalités actent d'ailleurs cette nouvelle domination du bleu en évoquant "l'empereur des couleurs".
Le Beau Moyen Age n'est pas seulement important pour l'émergence du bleu. Il a également été l'occasion d'un bouleversement de la perception des couleurs, de tout le système de hiérarchisation et de représentation par les couleurs. D'un système à trois (Noir, Blanc et Rouge), on passe à un système à six couleurs : Bleu, Vert, Noir, Rouge, Jaune et Blanc. Et dans ce nouveau système, le bleu devient le contraire du rouge.
Durabilité d'une couleur devenue morale
A la fin du Moyen-Age, le bleu semble donc avoir fait l'essentiel : c'est une couleur qui a été construite, a émergé, avant de dominer la nouvelle perception sociale et symbolique des couleurs. Le XIVème et le XVème siècle, plus sombres et chaotiques que les précédents, furent l'occasion de tester la résistance de la nouvelle couleur. Car en effet, la morosité démographique, économique et sociale fait la part belle à une couleur qui revient particulièrement : le noir. Deux raisons à cela : les progrès des teinturiers sur les teintes sombres et les lois somptuaires de la fin du XIVème siècle. Ainsi, dès après la peste noire, et encore plus vers 1360, des lois sont faites pour limiter les dépenses en vêtements (ce qui est vu comme improductif), prévenir la hausse des prix, stimuler les productions locales et mettre en avant la modestie et la vertu. Cela touche particulière le rouge, couleur criarde et parfois luxueuse, comme l'écarlate de Venise. Ces siècles sont aussi ceux de l'amplification d'un mouvement de discrimination par la couleur déjà entamé dès le XIIIème siècle : il est de plus en plus courant et recommandé de porter des tissus ou vêtements de la couleur correspondant à la catégorie dont on fait partie. Ainsi le blanc et le noir peuvent être destinés aux misérables, pauvres et lépreux (ainsi que le rouge pour ces derniers) ; le rouge représente la couleur des bourreaux ; le jaune est réservé aux faussaires, hérétiques et juifs ; et le vert souvent portés par les bouffons, jongleurs et musiciens. Il faut toutefois bien nuancer sur la symbolique des couleurs qui varie beaucoup selon les régions et pays.
Mais de ce mouvement moins favorable aux couleurs, le bleu sort intact : d'une part c'est la seule couleur n'ayant jamais servi à discriminer ; d'autre part, la Réforme protestante a également vu en cette couleur une des rares acceptables moralement.
Concernant la couleur, la Réforme protestante n'est pas vraiment originale ni franchement favorable au bleu. En effet, la plupart de ses auteurs (Luther, Zwingli, Calvin...) renouent avec la "chromophobie" des cisterciens, voyant en elle l'oeuvre de la matière et de la fraude. Le rouge est particulièrement visé : c'est assez étonnant quand on sait que les protestants souhaitent renouer avec le christianisme des premiers siècles qui usait du rouge. Cette couleur n'est plus tant celle du sang du Christ et de la passion que celle de Rome, nouvelle Babylone. Ainsi, les protestants recommandent dans les vêtements et en peinture des couleurs sobres : bleu, noir, gris et blanc, vues comme peu luxueuses et vertueuses. Ce ne fut pas sans conséquence sur la palette de couleurs chez les peintres protestants et Rome ne manqua pas de réagir à cela en mettant en avant la couleur dans l'art Baroque où le bleu est très présent, souvent associé à l'or.
Le bleu est donc toujours plus important dans le système des couleurs et les Temps Modernes confirment cette place. Les XVIIème et XVIIIème siècles ne changent rien à cela mais apportent les nouveautés scientifiques qui bouleversent la vision des couleurs : mélanges, couleurs primaires et secondaires, apparaissent. Le nouveau système favorise le bleu, le rouge et le jaune.
Le consensus bleu s'élargit
Entrons à présent dans la dernière période, celle de la "couleur préférée" selon Michel Pastoureau. Le parcours du bleu est déjà long mais l'époque allant de la fin du XVIIIème siècle à nos jours charge le bleu d'une symbolique fournie, multiple et consensuelle qui font d'elle la couleur la plus appréciée dans l'occident. Quelques faits marquants ont permis cela.
Tout d'abord, le bleu s'est encore diversifié : en effet, le colorant indigo, moins cher que le pastel grâce à sa provenance coloniale, a permis d'améliorer encore les teintes bleues, et de mieux les faire tenir. Le bleu de Prusse fut lui également un progrès dans la peinture et les colorants synthétiques ont fait leur apparition à la fin du XIXème siècle, pendant les Révolutions Industrielles. Cette diversité est visible dans le langage dès le XVIIIème siècle, puisqu'en 1765, il existe pas moins de 24 termes pour désigner les nuances du bleu. Aussi, tout cela permet au bleu de confirmer sa première place dans le classement des couleurs les plus portées, que cela soit le bleu terne des paysans, le bleu des ouvriers, ou le bleu clair très à la mode chez les nobles au XVIIIème siècle. Cet état de fait s'est d'ailleurs encore amplifié au XIXème et au XXème siècle avec la diffusion du blue jean et l'utilisation massive d'uniformes bleus (policiers, pompiers, marins...).
Ensuite, le bleu est devenu de plus en plus approprié culturellement. Le Romantisme y est d'ailleurs pour quelque chose, ayant utilisé cette couleur à de nombreuses reprises. Goethe habille son héros Werther en bleu et jaune et lance la mode du bleu dans les années 1780. Il a même écrit un traité sur les couleurs en 1810 : Zur Farbenlehre, dans lequel il traite la couleur selon un point de vue scientifique (peu rigoureux) et culturel et social. Selon lui, l'association bleu-jaune refléterait l'harmonie chromatique absolue. C'est aussi chez les Romantiques qu'apparaît la "Fleur bleue" (Heinrich von Ofterdingen de Novalis), représentant le passage entre le chaos du réel et le monde spirituel. Le bleu est donc associé à l'amour, la mélancolie, le rêve et la poésie. Il est d'ailleurs intéressant de relever que le Romantisme et son ode au bleu est comme une réponse au Moyen Age, période majeure pour le bleu et centre d'intérêt de ce courant littéraire. Le bleu adopte au XIXème siècle d'autres connotations en lien avec l'amour : celui d'ivresse, de l'esprit floué, en particulier aux Etats-Unis qui voient l'émergence du Blues (contraction de "Blue Devils") dans les années 1870.
Enfin, le bleu a également pris une dimension résolument politique. En effet, le bleu est présent dans trois drapeaux majeurs de la fin des temps Modernes : celui du Royaume-Uni, celui des Etats-Unis (contre-drapeau du précédent selon Michel Pastoureau) et celui de la France (inspiré donc des deux précédents). Certes, le blanc et le rouge complètent ces drapeaux à chaque fois tricolores et cette association connut un gros succès politique et social à la fin du XVIIIème siècle, mais elle mit particulièrement en avant le bleu comme la première des trois pour le cas français. Le sens du drapeau peut d'ailleurs encore être discuté, mais le bleu a en tous les cas été utilisés dès les débuts de la Révolution Française pour les cocardes républicaines, le drapeau et les uniformes militaires. Celui-ci n'est d'ailleurs pas sans rappeler une certaine continuité avec l'Azur des capétiens du Moyen-Age. Et si le rouge refait une petite apparition à partir de 1829 dans le pantalon de nos soldats (pour être moins dépendant du Royaume-Uni en indigo), il finit par être chassé par l'uniforme bleu horizon de 1915, moins voyant.
Politiquement donc, le bleu est d'abord la couleur du progrès et de l'esprit révolutionnaire, mais il connaît un décalage lorsque le rouge le concurrence, notamment avec le socialisme puis le communisme. Il devient donc rapidement la couleur des centristes, libéraux, conservateurs et de la droite républicaine, comme en témoigne la chambre "Bleu horizon" de 1919, dans laquelle les députés de droite et anciens combattants étaient largement majoritaires. On dirait donc que le bleu suit l'évolution des Républicains du fait du sinistrisme de l'échiquier politique français.
Tout cela nous conduit donc à une situation de domination du bleu. L'occident est presque une civilisation du bleu : c'est la couleur préférée de plus de 50 pour cent des occidentaux, loin devant le vert (20 pour cent), le blanc et le rouge (8 pour cent). L'inversement des valeurs dont il a profité au cours de l'histoire l'a rendu dominateur par son caractère consensuel (symbolique multiple et peu marquée), rassembleur et rassurant. Quoi de plus banal que d'aimer le bleu, de s'habiller en bleu ? On le sent, c'est presque la conformité de nos sociétés et leur froideur qui ressort dans cette préférence dont le sens a bien évolué. Cependant, comme le rappelle l'auteur, les couleurs sont le résultats d'une construction et d'une perception sociale. Il convient ainsi de rappeler qu'au Japon, c'est le Blanc, le Noir puis le Rouge qui sont en tête des préférences, quant en Afrique, la vision des couleurs dépend de multiples paramètres (densité, humidités, rugosité,...).
Vin DEX