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La fin du stage approche à grands pas... Le blog est une famille, une bande d'amis qui ne se connaissaient pas il y a quelque temps... pour la plupart du moins... Devoir les quitter va faire un vide, mais on s'est donné rendez-vous pour l'année prochaine.
Je n'ai peut-être pas fait grand-chose, mais j'ai beaucoup appris. J'ai pensé à autre chose que ma vie monotone pendant une semaine. Je me suis vidé la tête. J'ai développé mon amour pour la musique. Le classique n'est peut être toujours pas mon style préféré pour autant, mais être à proximité d'autant de grands compositeurs, chefs d'orchestre, musiciens, ça fait quelque chose.
C'est assez dur de faire un bilan de ce séjour... il s'est passé tellement de choses... plus ou moins bien certes, mais des choses qui restent en tête. Que ce soit nos fous rires au restaurant, nos interviews plus ou moins réussies, nos réunions de rédaction tous les jours. Ça donne un but pendant les grandes vacances. On n'est pas obligés de rester dans son lit jusqu'à pas d'heure, de glander tout le reste de la journée, et de se coucher à pas d'heure... Ça donne un rythme de vie.
Enfin bref, tout ça pour dire que c'était génial, malgré quelques incidents pendant le festival, quelques moments d'ennui, je pense qu'on s'est tous bien marrés, bien aérés, et ça fait du bien...
Malgré les horreurs du monde, on a réussi à avancer... je pense que tout le monde a été aussi touché que moi par ce qu'il est à Nice. Ce sentiment d'impuissance, de tristesse et de rage est récurrent ces derniers temps. Mais bon... on ne va pas baisser les bras pour autant, ça leur ferait trop plaisir ! Alors on a continué, on a blogué, on s'est informé, on a écouté, et on s'est amusé.
Tout cela peut paraître bien naïf dit comme ça, surtout sur un blog de festival de musique classique... Mais je crois que j'avais besoin d'en parler, et j'espère que ça touchera ceux qui le lisent. Voilà, j'étais censé faire un bilan du festival, mais c'est encore parti dans tous les sens... c'est plus le bilan de mon festival actuellement... Mais être trop dans le sérieux du travail ce n'est pas vraiment mon truc...
Nathan Gabbay, 17 ans aux moments des faits
Illustration Nathan Gabbay
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