“Le clavecin ou l’orgue c’est comme Wagner : soit on adore, soit on déteste”

L’association Wombéré vous propose une soirée de soutien au projet HANDICAPABLE en février 2014 en Guinée Conakry. Ce samedi, l’association organise un rencontre afin de présenter ce projet de coopération artistique.

HANDICAPABLE : Qu’est-ce que c’est ?

Ce projet accompagne l’association Allalaké – association d’artistes handicapés moteur à Conakry . Elle donne les outils pour permettre à ces artistes qui sont handicapés de professionnaliser, devenir indépendants et autonomes et apprendre à créer un programme artistique qui leur soit propre.

Dans un deuxième temps, Womberé se donne pour mission de faire venir ce groupe dmotion dans le sens où les sons dégagés par l'instrument existent depuis très longtemps. On se sent tout petit à côté.

Que pensez-vous de la forte présence de jeunes musiciens au festival cette année ?

Jean-Luc : Je pense que le clavecin est un instrument comme un autre. Personnellement, j'ai eu le coup de foudre quand j'ai découvert l'instrument et j'ai envie de faire accrocher les gamins à cet instrument extraordinaire, à rendre les gens passionnés. J'ai enseigné pendant 7 ans dans une école de musique en banlieue parisienne, les jeunes qui s'inscrivent en classe de clavecin adorent l'instrument.

Thierry :À quand un duo J-L Ho et Jean Rondeau ? Je trouve que l'on a beaucoup de chances en France. En effet, il y a une très belle école de clavecin et d'orgue. Et donc on a plein de jeunes interprètes extraordinaires qui apparaissent tout le temps. Vous avez cité Jean Rondeau et Jean-Luc Ho. Il y a beaucoup de très jeunes qui sont formidables. C'est très réjouissant ! Préférez-vous le clavecin ou l'orgue ?

Jean-Luc : Je pense que c'est une très bonne chose parce que justement il y a des classes de clavecin et des profs de clavecin et donc les jeunes sont sensibilisés tôt. C'est aujourd'hui possible de commencer l'apprentissage de la musique au clavecin, ce qui était impensable il y a 30 ans. Je pense que ça accélère les choses et que ça donne plus de moyens aux musiciens. Tout est beaucoup accessible qu'avant, il y a eu une démocratisation et j'espère que le clavecin et l'orgue ne sont plus liés à une image aristocratique de royaliste versaillais.

Jean-Luc : Je connais Jean depuis qu'il a 8 ans, car on était dans la même classe à Paris dans le 6e arrondissement. On se connaît très bien, donc ça peut être une option envisageable.

Thierry : C'est comme choisir entre père et mère, c'est impossible.

Propos recueillis par Inès Tourdot et Lucas Berard

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