Deux heures, c’est le temps minimum qu’il aura fallu pour que les premiers messages d’alerte du SAIP (Système d'alerte et d'information des populations) arrivent sur les écrans des smartphones des personnes géolocalisées à Nice lors de l'attentat du 14 juillet. « Les alertes sont émises par les services de la sécurité civile sous validation des autorités du ministère de l'Intérieur, dont les préfets de département et de région », indique le ministère de l'Intérieur.
Ces alertes doivent, en principe, être diffusées dans les 15 minutes. Or, la préfecture des Alpes-Maritimes a évoqué la piste d'un attentat dès 23h30, soit moins d'une heure après les faits.
Si la confirmation officielle a immédiatement circulé dans les médias et sur les réseaux sociaux, elle a donc tardé à être diffusée sur l'application SAIP.
La cause de ce retard pourrait être d'ordre technique. Une saturation du réseau Internet mobile a pu retarder la réception des alertes... alors même que l'application a été pensée pour éviter ce genre de déconvenue.