Je ne sais pas si vous avez remarqué combien actuellement, alors que nous devrions avancer, nous n'avons que trop tendance ŕ regarder en arričre. Cela est peut-ętre dű au fait que les hommes qui nous gouvernent ont plus de 50 ans. Quelques exemples :
- d'abord, nous sommes toujours des enfants de la guerre froide. Le djihad, on ne sait pas l'appréhender. Par contre, mobiliser l'OTAN contre les méchants Russes qui cherchent ŕ coloniser l'Ukraine, ça on sait faire. On a le logiciel pour, celui d'avant la chute du Mur de Berlin !
- autre exemple, Boris Johnson, le nouveau patron du Foreign Office britannique, qui s'est risqué ŕ critiquer Obama, qui selon lui entretient "une répulsion ancestrale pour l'empire britannique liée ŕ ses origines partiellement kenyanes". Non monsieur, l'empire britannique n'est pas mort et ses fidčles serviteurs sont toujours aux commandes.
- mais en France, nous ne sommes pas meilleurs ni plus évolués. J'en veux pour preuve le Front National du sud de la France qui ne s'est toujours pas consolé de la perte de l'Algérie française et qui dans les circonstances actuelles se plairait sűrement ŕ rejouer la bataille d'Alger.
Tout compte fait, ce serait peut-ętre ça la premičre réforme électorale ŕ mettre en place. Les candidats aux élections ne devront pas ętre âgés de plus de 45 ans. Tant pis pour moi mais tant mieux pour les jeunes. Aprčs tout, c'est de leur avenir dont on parle.