Des militaires turcs se déploient pour fermer les ponts sur le Bosphore à Istanbul ce soir I BULENT KILIC / AFP
La confusion règne en Turquie ce soir… Le président Erdogan dénonce un "soulèvement d'une minorité au sein de l'armée" et appelle les Turcs à descendre dans les rues pour résister. Le Premier ministre a averti que ceux qui sont impliqués dans cette action "illégale" paieront "le prix le plus élevé". L'armée turque a annoncé avoir pris le pouvoir, dans un communiqué publié sur le site internet de l'état-major des armées, alors que le chef d'état-major était l'"otage" des militaires putschistes, ont affirmé des chaînes d’informations et l'agence pro-gouvernementale Anatolie. "Le général Hulusi Akar, chef d'état-major des armées est retenu en otage par un groupe de militaires qui tentent un soulèvement", citant des "sources crédibles".
Des chaînes d'information turque ont fait état de leur côté d'une "tentative de coup d'Etat". La chaîne d'information CNN-Türk a rapporté une mobilisation "extraordinaire" devant le siège de l'état-major des armées. Au même moment, des avions de chasse survolaient à basse altitude Ankara suivis d'hélicoptères, ont constaté nos confrères de l'AFP. Les ponts qui enjambent le Bosphore à Istanbul ont été partiellement fermés dans le sens Asie-Europe, selon une chaîne de télévision. Les communications ont été coupées dans le pays, en particulier les réseaux sociaux. FG