France - Italie. La déculottée

J'ai perdu ma soirÊe à  regarder des cul-de-jattes boviner autour un ballon. Tiens, on me signale qu'ils ne sont pas cul-de-jattes.
Ah...
Mais alors, pourquoi ne courent-ils pas ?

92 minutes de calvaire.
Au début j'y croyais. Enfin j'y ai cru les 5 premières minutes. Après je me suis dit : et si je me mettais au tricot ? Et si j'allais me préparer une bonne ratatouille ? Et si j'écrivais à ma vieille tante du Guatemala qui ne parle pas français. Et si j'arrêtais de regarder ce match de merde qui est déjà (mal) joué d'avance ?

Et si j'allais massacrer l'arbitre qui a forcément été payé par les Italiens pour tricher à ce point. L'idée d'un grand complot mondial et extraterrestre m'est venu à l'esprit : ILS veulent faire perdre l'équipe de France. C'est sûr ! Ca fait des années que ça dure.
Mais pourquoi s'acharner contre nous ? Aucune idée. Surtout qu'on n'a pas besoin d'un arbitre alien arrosé par Berlusconi et l'homme à la cigarette, pour jouer comme des pieds.

Pffff... cruelle désillusion. Heureusement je n'avais rien misé sur l'équipe de France. Manque de passion, manque de dynamisme, manque de beaux mecs...
J'avais tout misé sur les Pays-Bas et Van Nistelrooy (ne me demandez pas pourquoi Van Nistelrooy, je ne sais pas vraiment. Un jour je l'ai vu à la télé, il était grand, il avait des cheveux bruns bouclés qui volaient au vent, et je l'ai trouvé beau. J'ai mis 2 ans à retenir son nom, tout ça pour m'apercevoir qu'il n'était pas si beau que ça en fait. Mais c'était trop tard, je n'avais pas fait tous ces efforts titanesques de mémorisation pour finalement changer d'idole. Van Nistelrooy sera toujours mon beau Van Nistelrooy, même quand il crache par terre, même quand il dégouline de sueur).

Je prends les paris ici et maintenant.
Je dis que les Pays-Bas iront jusqu'en finale et que Van Nistelrooy brandira la coupe d'Europe bien haut dans le ciel. Il enlèvera son maillot et le jettera à la foule en délire. Tous acclameront son nom. Mais c'est Cochon, sa plus fidèle admiratrice, qu'il embrassera goulûment. Puis nous irons manger du Gouda sur un moulin à vent en regardant le soleil se coucher.

Et vous, vous pariez quoi ?