Parmi les terrains de haute compétition proposés à l’effort cycliste, le Ventoux, comme d’ailleurs le puy de Dôme, est de ceux dont l’action se traduit non seulement par une incidence mécanique, mais par la puissance obsessionnelle de leurs envoûtements. Peu de souvenirs heureux s’attachent à ce chaudron de sorcière (en relief) qu’on n’aborde pas de gaieté de cœur. Nous y avons vu des coureurs raisonnables confiner à la folie sous l’effet de la chaleur et des stimulants, certains redescendre les lacets alors qu’ils croyaient les gravir, d’autres brandir leur gonfleur au-dessus de nos têtes en nous traitant d’assassins.Ce jour-là, Tom Simpson était mort...