Ou quand une semaine dans les Cévennes amène à Sumène, l'Aigoual en ligne de mire. L'Aigoual et les couleurs. La première fois que je l'ai franchi, en automne et sous une pluie battante, je suis passé à l'orange. Je ne me suis pas arrêté, trempé mais pourtant subjugué par ces lacets déliés, bordés d'un tapis de feuilles mortes que l'on aurait pu ramasser au tractopelle. Je me suis promis de revenir m'y mettre au vert, à la belle saison, sous de meilleurs auspices météorologiques. Un nouvel épisode du feuilleton cévenol, qui heureusement n'en fut pas un, d'épisode.