Michel Fugain est un très grand nom de la chanson française. Pourtant, il ne figurera sans doute jamais dans la galerie des chanteurs auxquels je consacre une page sur mon site personnel. Non pas qu’il ne le mérite pas, mais je ne l’ai pas assez suivi pour pouvoir en donner des informations suffisamment complètes et pertinentes. L’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire.
Parmi toutes les chansons de Michel Fugain, il y en a une qui pour moi a toujours eu un sens différent : Je n’ai pas changé. Parce que je m’y retrouve. J’ai découvert cette chanson bien plus tard que sa parution. J’étais déjà en couple avec celle qui continue, plus de trente ans après, à partager mes jours en continuant à accepter celui que je suis, sans avoir réellement changé…
Je n’ai sans doute pas suffisamment approfondi mes recherches, mais je n’ai trouvé aucune version vidéo ou audio de cette chanson sur Internet. Elle y fut cependant, j’en suis sûr : je me souviens très bien en avoir parlé avec une amie virtuelle, passionnée de chanson, ce qui ne l’empêcha pas de décider un jour de se tirer définitivement et réellement de ce monde. C’est aussi un peu pour elle que je publie aujourd’hui cette chanson. Voilà…
Je n’ai pas changé M. Fugain, J. Schmitt, M. Jourdan, 1967
Tu vois, je suis toujours aussi distrait, Je perds mes clefs ou j'oublie ma monnaie,Oui, je vais perdre un jour ma tête, Tu vois je n'ai pas changé. Je suis toujours en blue jean et blouson Plus volontiers qu'en cravate et veston, Je sors encore jusqu'aux aurores, Souvent sans toi, non je n'ai pas changé. Je crois bien que je n'apprendrai jamais À t'offrir quelques fleurs, à tenir un bouquet, Mais quand je m'envolerai, Tu seras toujours à mes côtés, J'ai tant besoin de toi.
Je suis toujours fou comme un jeune chien, Les enfants me disent "t'es mon copain", J'ai quelques rides qui se dessinent, Mais au fond du coeur je n'ai pas changé. Je sais bien que je suis trop sûr de moi, Que j'oublie trop souvent d'être tendre avec toi, Mais quand je m'envolerai, Tu seras toujours à mes côtés, J'ai tant besoin de toi...
Tu vois, je ne crois toujours pas en Dieu, Mais je crois plus que jamais en nous deux, Je ne dis même plus que je t'aime, Mais c'est vrai puisque je n'ai pas changé.