De nouvelles données de l’étude Zutphen démontrent l’intérêt d’aliments et boissons riches en épicatéchines dans la réduction de la mortalité cardiovasculaire, en particulier le thé noir. Débutée en 1985, elle comportait un échantillon de 939 hommes nés entre 1900 et 1920 et vivant à Zutphen aux Pays-Bas (d’où son nom).
Un paradoxe Zutphen?
La compilation des données montre une réduction de 38% du risque de mortalité cardiovasculaire chez les hommes du tertile supérieur pour la consommation d’épicatéchines, en comparaison du premier tertile. L’apport en ces antioxydants est aussi significativement associé à une réduction de 46% du risque de mortalité cardiovasculaire, chez les hommes souffrant de pathologies cardiaques, mais pas chez les hommes en bonne santé.
Pour les auteurs de l’étude Zutphen, il s’agit ici de la première mise en évidence d’un effet aussi marqué des épicatéchines sur la mortalité au grand âge. Des résultats qui appellent des confirmations.