Ok aujourd’hui, on va parler des choses qui énervent.
Quand je parle de mon expérience avec Exploratology, c’est généralement pour dire toutes les choses bien qui y sont liées. Et c’est bien normal, parce que l’expérience est géniale et que je ne reviendrai en arrière pour rien au monde.
Mais évidemment, vous vous en doutez, tout ne roule toujours pas sur des roulettes.
Le GIF gngngnngngngnn
Hier soir, je regardais tranquillement Orange is the new black en mangeant une pizza (bref, le moment détente ;-) ) quand à 22h je me suis dit qu’il était temps que je retourne au boulot, pour boucler mes comptes et répondre à quelques mails.
Et là, je vois que quelqu’un a posté un avis d’une étoile sur 5 sur un réseau où je n’ai qu’un seul autre avis (mais de 5 étoiles).
Bien entendu, je peux très bien comprendre qu’on n’aime pas le contenu, le packaging ou autre chose, et à vrai dire, j’ai toujours été contente quand des abonnés l’exprimaient par mail ou en public, car c’est aussi grâce et avec leurs commentaires qu’on cherche à rendre toujours meilleurs nos abonnements.
Mais cette fois-ci, je ne sais pas comment vous dire, mais j’ai vu rouge au point que je n’arrivais même pas à me concentrer sur autre chose. J’étais en colère parce que j’ai traité des milliers de commandes depuis 3 ans, que l’immense majorité se déroule bien, qu’on reçoit régulièrement des messages d’enthousiasme et de soutien adorables. Et sur toutes ces commandes, il a fallu que ce soit LA commande, où il m’a semblé pourtant que j’avais fait le maximum, mais peut-être pas encore assez, qui me donne un avis négatif.
Chacun de vos commentaires, messages et avis sympas et heureux, jusqu’à la petite phrase à la fin d’une commande qui dit « j’adore votre concept! », me touchent comme au premier jour et continuent à me faire faire une danse de la joie intérieure. Et de la même manière, le moindre avis négatif me bousille le ventre.
Dans ces moments-là, je remets en question la terre entière et me pose un trilliard de questions. Plutôt que d’avoir fait 3 mails de relance et attendre la réponse de la personne, est-ce que j’aurais du envoyer un mail tous les jours ? Oui, peut-être, mais où j’aurais trouvé le temps de le faire alors que j’ai déjà des journées de 12h ? Et est-ce que j’aurais du recruter Nawelle plus tôt ? Oui, mais avec quel argent et quand aurais-je eu le temps de recruter quand de novembre à février tout ce que j’ai fait, c’est envoyer des commandes ? Est-ce que j’aurais du mettre en place un logiciel de relance automatique ? Etc. Etc. Et à la fin, je commence à me demander pourquoi je me suis lancée dans tout ça, pourquoi je n’ai pas écouté mes parents et fait un boulot pépère, etc. etc. Oui, ça ressemble beaucoup à la cacophonie des monologues intérieurs qu’on peut avoir à propos de ses ex ;-)
Le pire, c’est que je m’énerve peu pour les choses plus graves. Un prélèvement abusif du RSI la première année qui avait failli mette ma trésorerie dans le rouge la première année ? Soit. Un retard d’impression qui fait que les livres arrivent deux semaines plus tard ? Soit. Un énième concurrent qui reprend mon concept ? Soit. Dans toutes les situations, il y avait solution et matière à rebondir, et dans celle-ci aussi il y en aura (on va mettre en place des moyens pendant cet été pour que justement on ait le temps et l’énergie disponibles pour faire des mails de relance tous les jours s’il le faut).
Alors après, une fois posée (et après avoir regardé un épisode de How I met your mother parce que je ne pouvais donc rien faire d’autre – oui, je passe trop de temps devant l’écran ;-) ), je n’étais plus contrariée à propos de ce qui s’était passé, mais contre moi-même, parce que je me montais le bourrichon pour UN avis alors qu’il y a des tas de gens contents. Mes confrères gèrent ce type de situation au quotidien, et moi je m’énerve pour un avis ?
Mais au fond, ce qui me rendait malade, c’était l’idée que des personnes puissent tomber sur cette page et avec, se forger une opinion sur les heures et les heures de vocation, de travail et de passion qui se cachent derrière Exploratology.
Alors, à vous qui nous suivez, je vais demander humblement votre aide : est-ce que vous auriez l’extrême gentillesse de donner votre avis ? Sur Facebook, sur Google, sur le site, sur les panneaux d’affichage de votre mairie, où vous voulez ;-) Afin que ces pages reflètent au maximum la vie d’Exploratology, et qu’elles ne se limitent pas à ce binaire 50% 1 étoile / 50% 5 étoiles. Qu’elles reflètent la diversité des échanges qu’on a eus, les commandes où vous étiez contents, les livres que vous avez aimés et les livres que vous avez moins voire pas aimés, et même les commandes où vous n’étiez pas contents si vous le souhaitez. Parce que je sais que même si à chaque fois j’essayais de rattraper au maximum, il y a eu des moments où j’ai merdé. Et j’ai eu beaucoup de chance, car dans la grosse majorité des cas, ça se passait quand même bien parce que vous êtes les clients les plus cools au-delà de l’imaginable et que vous avez toujours été là pour me soutenir et m’encourager (grosse pensée pour l’abonnée qui m’avait écrit quelque chose comme « J’ai bien reçu mon abonnement. Je ne sais pas qui est le canari évoqué dans la carte, mais sinon j’aime beaucoup » – oui, car j’avais inversé des cartes cadeaux. En pleine période de aaargh Noël).
Alors, je vous serais profondément reconnaissante si vous pouviez laisser votre avis, et merci mille fois et plus à tous ceux et celles qui auront la gentillesse de nous donner ce coup de pouce.
Et donc vous pouvez faire comme Cristina, soit dire bof…
Soit dire J’ADOOOOORE! ;-)
Voilà. Et sinon aujourd’hui, c’est les 3 ans officiels de la boîte, j’ai commencé un très bon bouquin belge hier soir et j’ai passé une commande gigantesque aux Etats-Unis avec plein de trucs sympas pour la boutique en septembre. Au fond tout va bien, et je vais enfin pouvoir faire mes comptes :-)